Chapitre 5

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Après avoir quitté Sophie, Atiana arriva devant le bureau de Nevra et frappa à la porte puis entra avec l'assentiment de ce dernier.

En entrant dans la pièce, elle vit le beau vampire devant son bureau, concentré et remplissant beaucoup de papiers.
Cependant, la jeune fille savait bien qu'il n'ignorait pas sa présence, qu'il en était tout à fait conscient.
En attendant qu'il la reconnaisse, elle se mit devant le bureau et le regarda travailler.

Après encore cinq minutes, le vampire fini par lever les yeux, sentant son regard sur lui et croisa son regard.
- " Alors ? Tu aimes ce que tu vois ?" Demanda Nevra d'un sourire taquin.
- " Je... Euh... Je..." Essaya la jeune humaine sans succès tout en rougissant d'avoir été prise en plaint délit de contemplation.
- " Je suppose que ça veut dire oui ?" Demanda t-il en souriant.

Ne pouvant s'empêcher de rougir, Atiana ne put que détourner le regard avec gêne sous le regard amusé de son maître.
Celui-ci se leva de son siège en souriant et s'approcha de la jeune fille lentement, comme un chasseur s'approchant de sa proie.

Instinctivement, la jeune humaine recula jusqu'à percuté le mur derrière elle, le vampire ayant continué à avancer, elle se retrouva prise en sandwich entre le mur et celui-ci.
Sentant, son visage brûler, Atiana essaya de tourner le visage pour que Nevra ne voie pas ses rougeurs mais le vampire attrapa son menton avec douceur et approcha son visage.
Quand il ne resta que quelques centimètres les séparant, le vampire s'arrêta.
- " J'ai les crocs." Murmura t-il d'une voix rauque en la regardant dans les yeux et en se léchant les lèvres, laissant apercevoir ses crocs.

La jeunes filles avala difficilement sa salive tout en regardant les lèvres du vampire.
La regardant, Nevra la vit déglutir et se mit à sourire puis il approcha avec lenteur sa tête de sa gorge exposé.
Arrivé à quelques centimètres, le vampire fit pivoter sa tête avec douceur, lui permettant un plein accès.
Posant ses lèvres sur son cou exposé, il sentis les léger frisons qui se mirent à parcourir le corps de la jeune fille, sentant cela, Nevra se mit à sourire puis planta ses crocs dans le cou d'Atiana et se mit à aspiré de son liquide vital.

La jeune fille, les yeux fermés, s'abandonna aux bras de son vampire en s'appuyant sur lui pendant qu'il s'abreuvait de son sang.
Comme à chaque fois qu'il la mordait, elle ne ressentait pas la douleur qui la tiraillait quand les autres vampires la mordait.

Sentant le vampire retirer ses canines de sa peau, elle ouvrit les yeux mais soudainement, Nevra lécha la plaît, la faisant lâcher un petit crie de surprise.
Quand il eut fini, le vampire la prit dans ses bras et la posa sur le canapé.
- " Euh... Pour... Pourquoi avez-vous..." Demanda t-elle rouge pivoine.
- " La salive de vampire permet de soigner plus vite." Expliqua Nevra en prenant de quoi la soigner.

Surprise, Atiana leva les yeux vers le vampire et le vit concentrer à sa tâche actuelle : soigner sa morsure.
Ne pouvant enlever ses yeux de celui-ci, elle le regarda, se disant qu'il avait un magnétisme tel qu'elle ne pouvait détourner le regard.

Une fois qu'il eut fini de s'occuper de la morsure, il amena devant elle un plat que la jeune fille n'avait jusqu'alors pas remarqué.
Se demandant d'où venait cette assiette, elle leva les yeux et le regarda d'un regard interrogateur.
- " Mange ça, ça te redonnera des forces." Lui dit-il d'un tout doux.
- " D'a... D'accord." Accepta t-elle en un murmure en prenant la fourchette.

Se mettant à manger, elle sentit assez rapidement le lourd regard du vampire, la regardant manger avec un petit sourire.
Gênée, elle rougit de plus belle, et se demanda pourquoi elle rougissait autant en la présence du beau vampire.

Soudainement, des coups à la portes vinrent perturbé ce moment et le vampire se redressa et permit à la personne d'entrée après s'être remit à son bureau.

Quand la personne entra dans la pièce, Atiana arrêta de manger, se sentant mal à l'aise, que ce soit l'air ou la présence de l'homme, les deux lui paraissait oppressante.

Avant de regarder vers le sol, la jeune fille put tout de même apercevoir le visage de l'homme.
Un air dur, ne lui accordant même pas un regard, cependant son visage restait tout de même beau.

Regardant le nouveau venu, Nevra s'inclina légèrement et se concentra uniquement sur celui-ci.
- " Père." Salua t-il en faisant un mouvement de tête à celui-ci.
- " Nevra." Répondit-il en le regardant.
- " Êtes-vous venu me dire quelque chose ?" Demanda Nevra en le regardant d'un visage de marbre.
- " Exact, tu es bien mon fils. Je suis venu t'informer de tes fiançailles." Lui répondit le père sur le ton de la conversation.
- " Mes... Fiançailles ?" Répéta le plus jeune des deux, demandant sans mots des explications.
- " Tu as bien entendu, tes fiançailles.
Ta fiancée est Narcissa, cette jeune vampire très prometteuse." L'informa t-il.
- " Père... Je..." Commença Nevra.
- " Quoi ? Tu as quelques chose à redire sur la femme que je t'ai choisi ?" Demanda le père en levant un sourcil d'un ton froid.
- " Non père..." Répondit-il, se retenant de soupirer et se mordant la langue pour ne pas argumenté.
- " Bien, n'oublie pas d'aller la voir, je vais partir." Dit le père en se retournant et en quittant la pièce.

Totalement assommé par la nouvelle des fiançailles du vampire, l'esprit de la jeune fille était devenu vide, ne pouvant s'en empêcher, Atiana lança un regard vers Nevra et vit que son visage était vide d'émotion, sans savoir qu'intérieurement celui-ci bouillait.

Sentant le regard de la jeune fille, le vampire, se tourna vers elle et tenta de contrôler son agacement.
Après tout ce n'était en rien sa faute si elle avait été témoin de tout cela.
- " Va dans ta chambre, tu as ta journée. Et ne parle de ce que tu as entendu à personne. Compris ?" Lui dit le vampire d'un ton froid sans le vouloir.
- " Je... Oui maître." Acquieça t-elle en sortant du bureau du vampire.

Arrivé dans sa chambre, elle se mit à réfléchir à ce qu'elle avait entendu.
Nevra allait devoir se marier, et de toutes les vampires que son père aurait pu choisir, il avait choisi celle qui s'amusait à la martyriser.
De plus, étrangement en apprenant cette nouvelle son cœur s'était serré.

Tes crocs dans ma peau Où les histoires vivent. Découvrez maintenant