Emily & Sue

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- Tu sais tes poèmes ils me font l'effet d'un serpent qui serre et serre encore mon cur...

Emily et Sue était dans le lit de la poétesse, le soleil se levait, la jeune amante jouait avec les doigts de la poétesse sur son abdomen.

- C'est un sentiment qui te fais mal ? Demanda curieusement la poétesse.

- Certaine fois ça me fais mal puisque tu n'est pas avec moi quand je les lis mais quand tu est avec moi j'ai juste énormément envie de poser mes lèvres sur tes lèvres...
Sue apporta la main de son amante à ses lèvres.

- C'est vrai ?

- Pourquoi te mentirai-je ?

La jeune femme c'était redresser et avait passer ses jambes de chaque côtés des hanche de son amante.

- Sue...ma famille...Avait dit la poétesse entre deux baisers.

- Et donc ?

- Austin pourrait arriver.

- à cette instant je m'en fiche, avait dit la jeune femme en descendant ses baisers au niveau de la gorge de la poétesse.

- Oh mon dieu...

La jeune femme traçait une ligne de baisers sur le corps d'Emily partant de sa gorge jusqu'à ses cuisse, elle remonta petit à petit la chemise de nuit de son amante.

- Sue...avait dit Emily déjà essoufflé par le plaisir que lui procurait les baisers de Sue.

- Cesse de parler...Avait murmurer Sue.

La jeune femme avait approcher ses lèvres de l'intimité de son amante, Emily gémissait déjà de plaisir sous la langue de Sue. La poétesse se cambra de plaisir et serra sa main sur son coussin en se mordant légèrement la lèvre, ce qui ne faisait qu'augmenter le plaisir de Sue.

- J'aime tellement quand tu te mord la lèvre comme tu viens de le faire...

- Ne t'arrête pas Sue, continue...

Sue ne se fit pas plus attendre et reposa ses lèvres sur la source de plaisir d'Emily, Sue accéléra alors les mouvement de sa langue tandis qu'Emily se cambrait de plus en plus, gémissant de plaisir...

- Oh Sue...

Après quelque léger mouvement de la langue de Sue sur l'intimité de son amante, celle ci laissa échapper un long gémissement de plaisir.

- J'aime ce son, je souhaiterais l'entendre jusqu'à la fin de mes jours.

- Sue, tout mon corps est vie quand tu es dans la même pièce que moi, quand je te vois mon corps...il...explose, beaucoup de sentiments se confondent quand tu est là, mon corps est en ébullition, mon esprit s'embrouille...je ne sais plus quoi penser sauf penser à toi, Sue.

- ça signifie que tu m'aime Emily ? Demanda la jeune femme en encrant son regard dans celui de la poétesse.

- Oui, Sue je t'aime au plus profond de mon âme...

- Je t'aime aussi Emily...Répondit Sue en embrassant les lèvres de son amante.

Soudain des coups à la porte résonnèrent interrompant Sue et Emily.

- Une minute ! Cria Emily.

Sue se glissa à côté d'Emily tandis que celle ci replaça sa chemise de nuit et mis la tête sous la fine couverture.

- Aller Emily debout ! S'exclama la blonde à la porte de la chambre de sa sur.

- Vinnie ! Quand on dit une minute c'est que tu dois attendre devant la porte !

- Maman a dit...que tu devais aller chercher de l'eau !

La sur d'Emily tira sur la couverture et tendit un seau à Emily.

- POURQUOI ?!

- Car c'est ton tour ! S'exclama la blonde agacée.

- Mais Sue est ici !

- Et bien allez y toutes les deux !

Emily se tourna vers Sue, elle hocha la tête d'un signe approbateur.
Et une vingtaine de minutes plus tard les deux femmes étaient en direction du puits avec un seau à la main.

- Et si on partait ? Demanda Sue rompant le doux silence.

- Pardon ?

- Si toi et moi on s'enfuyait, loin des décès de ma famille, loin de ta famille, on pourrait finir notre vie ensemble !

- Mais Sue c'est impossible !

- Et si ça l'était tu partirait avec moi ?

- Bien sûr que oui !

En regardant Sue, Emily vit qu'elle n'y croyais pas.
La poétesse posa son seau rempli d'eau s'avança vers son amante et la colla contre le tronc d'un arbre, elle plaça une main sur la joue de Sue tandis que l'autre était sur la hanche de celle ci.

- Je pourrais partir jusqu'au bout du monde pour toi Sue Gilbert...Dit la poétesse son regard sceller à celui de Sue.

- Oh mon dieu Emily...quelqu'un pourrait nous voir ! Dit la jeune femme légèrement paniquée.

- Non personne ne viens ici Vinnie prend l'autre chemin nous sommes seules. Murmura Emily.

- Très bien.

Les deux jeunes femmes continuèrent à s'embrasser pendant de longues minutes, avant de reprendre leurs esprits malgré elles.

Elles auraient aimés rester ici, contre ce verger à s'embrasser, à s'aimer.

Mais elles ne le pouvaient.

- Ils vont se demander où a t'on été chercher l'eau.

- C'est vrai, les tâches ménagères nous attendent Sue !

Doux scepticisme du cur— Qui sait —
et ne sait pas—
Et tangue ainsi qu'une flotille De parfums affrontant la neige- Qui appelle et diffère la vérité Craignant la sèche certitude Comparée à l'exquis tourment Passion frémissant de peur—

Dickinson one shotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant