Chapitre 8

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Je sors de la pièce, atterrissant dans le hall d'escalier. La dame est devant moi, de dos, portant une robe noire, atterrissant sur le sol, recouvrant ses pieds, la robe est à manche longue avec une continuité direct pour recouvrir ses mains comme si cela était des gants, ses cheveux bruns lisses lui arrivent en bas du dos, un ruban noir proprement noué derrière son crâne me laisse penser qu'elle a un masque sur les yeux.
Elle a également un étui a flèches avec un arc dans le dos et un étui avec un couteau sur la hanche.

La dame, s'étant arrêtée de descendre les escaliers à mon arrivée dans le hall et étant restée immobile, se retourne tout doucement.
Elle me fait maintenant face, ses yeux sombres dans les miens.
Elle a bien un masque noir velours sur les yeux, comme dans un bal masqué, un carreau rouge orne le devant de sa robe et ses lèvres sont colorées d'un rouge à lèvres rouge foncé.

Je me mets à courir dans les escaliers pour accéder aux étages supérieurs, la dame à mes trousses.

Je cours aussi vite que je ne le peux, mes larmes dévalant mes joues à grande vitesse à cause de la douleur que je ressens à la cuisse, me laissant penser que ma blessure s'est réouverte, mes points de sutures se sont, à coup sûr, ouverts.
Je sens ma peau se déchirée, mon sang couler le long de ma jambe mais je continue à courir, à monter les étages quatre par quatre, la dame toujours derrière moi.

Je suis d'ailleurs étonnée qu'elle n'ai tentée aucune choses pour m'arrêter.

J'arrive au dernier étage et comme je l'espérais, les escaliers continus, m'indiquant qu'il y a un toit.

Je grimpe les deux escaliers restant et j'atterri devant porte en verre.

Je l'ouvre et sors sur le toit en courant, la dame toujours derrière moi. Je me retourne face à elle.

J'avais pas réellement de plan, j'essaie juste de gagner du temps.

Elle est face à moi et j'attends ce qu'elle pourrait bien faire avant de prendre une décision.

Elle sort une flèche de son étui ainsi que son arc alors je me retourne en courant pour me diriger de l'autre côté du toit.

Une porte en métal est devant moi et je me rue dessus en essayant de l'ouvrir sauf qu'elle est fermée à clefs. Je donne d'énormes coups de poings et d'épaules dans la porte. Dans la panique je n'entends pas la dame derrière moi et je remarque sa présence seulement quand j'entends quelque chose s'écraser juste à côté de ma tête.

La panique quitte mon corps quand je vois que la chose qui s'est écrasée à côté de ma tête est une flèche avec le bout enflammée, plantée dans le mur avec la carte de la dame de carreaux.

Je fronce les sourcils et souffle sur le feu pour l'éteindre puis je me retourne face à la dame.

L'arc dans les mains, elle se rapproche de moi tout doucement.
Arrivée assez près, elle retire son masque, laissant apparaître ses énormes cernes, ses yeux me paraissent maintenant plus tristes et son visage plus fatigué.

«Prends la.»

«Sa voix est d'une douceur étonnante.
Comment ça je dois prendre la carte?»

«Je te la laisse. Je n'en peux plus, j'abandonne le jeu.»

Suite à ses paroles, ce que je suppose être le collier que certains des organisateurs ont, explose sous mes yeux, laissant son sang gicler sur moi, son corps tombant au sol.

L'énigme sanglante de TokyoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant