Chapitre 17

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Alors que les filles s'écartent de moi, l'écran sur le bâtiment devant nous s'allume dans un bruit sourd.

Mais rien.

Rien ne se passe hormis maintenant certaines lumières de la ville qui s'illuminent. Puis, sorties d'une des rues, une femme avec plusieurs gardes dont nous ne voyons pas le visage, arrivés.

Cette femme, aux cheveux noirs longs et soyeux, avec pince à cheveux en noeud papillon digne d'une princesse, possède une silhouette gracieuse qui met en valeur sa prestance naturelle. Sa robe, d'un noir profond et éclatant, descend jusqu'au sol avec élégance. Elle est ornée de dentelle délicate et scintillante qui ajoute une touche de féérie, ironique vue la situation, à son apparence. La traîne de sa robe se déploie derrière majestueusement. Ses gants noirs montent aux bras, enveloppant ses mains tandis qu'elle se déplace avec une aisance royale.

Cette femme incarne l'élégance tout en dégageant une aura mystérieuse et envoûtante.

Cette femme...

C'est Mira.






Mira...






Elle est en face de nous, son visage angélique cache des actes morbides. Ici, debout, dans sa jolie robe, deux garde sont posté côte à côte, juste derrière elle.

Nous, nous sommes côte à côte, un garde chacun, derrière nous, dont les visages et les corps sont camouflés. Chaque garde à une arme à feu dans la main pointé sur nous, juste derrière, la pointe de leurs armes touchant l'arrière de nos têtes.

«Vous ici!» Commence Mira d'une voix enjouée, son sourire ornant son visage. «Quel plaisir de vous voir. Pour être honnête, vous m'avez étonnée, je n'en attendais pas moins de vous. Je suis tellement heureuse de vous voir!» Dit-elle en gloussant. «Si vous saviez comme vous m'avez amusée! Je ne vous remercierai jamais assez pour ces moments de pur bonheur que vous m'avez procuré. Faisons un récapitulatif de vos magnifiques prouesses.»

Elle marche, s'approchant de nous, soulevant légèrement sa robe avec ses mains, soulignant une majesté inexistante. Deux gardes

Toujours avec son magnifique sourire, elle continue de s'approcher, puis s'arrête à quelque mètres de moi.

«Stella.» Commence-t-elle. «J'ai été épatée par ton intelligence et ton courage.»

Son sourire se fane, laissant place à un visage sérieux, tandis qu'elle fait un mouvement de main, l'un des garde derrière elle sort quelque chose de sa poche et le lui donne.

Elle brandit ce qu'il vient de lui donner, en face de moi, son sourire revenant d'un seul coup.

Un paquet de cartes.

«2 de trèfle,» elle commence à énumérer en montrant les cartes. «5 de pique, 6 de carreaux, 9 de coeur, 2 de trèfle pour la deuxième fois, 10 de coeur, Valet de trèfle, Dame de carreaux, Roi de pique, Valet de coeur et Roi de trèfle.» Elle plante son regard dans le mien. «Félicitations!»

Son sourire disparaît à nouveau puis elle s'approche encore plus de moi. L'une de ses mains vient se poser sur ma joue, l'a caressant du bout de ses doigts, vêtue de son gant. Ses yeux fixés sur ses mouvements.

«Une jolie fleur. Intelligente et talentueuse.» Sa main dévie dans mes cheveux, ses yeux suivant toujours ses mouvements. «Loyale. Tu as réussi à aller jusqu'au bout de ces jeux.» Elle s'arrête mais laisse sa main là où elle et lève les yeux pour les plantés dans les miens. «Simon n'a pas eu cette chance.» Elle se remet à glousser, tout sourire. «C'est dommage.»

L'énigme sanglante de TokyoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant