Les protecteurs de l'ordre

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Mark et ses deux gardes du corps arrivent à l'hôtel, sans attendre il sort du véhicule et par ce coucher. Il est exténué et a vraiment besoin de se reposer. L'un des gardes du corps reste dans la voiture et le second se positionne dans la réception de l'hôtel. Mark pénètre dans sa chambre et vérifie que rien n'a bougé, sans attendre il retire ses chaussures et se couche tout habillé sur son lit. Il lui faut seulement quelques secondes pour s'endormir.

Le téléphone sonne, Mark met quelques secondes à se réveiller puis regarde sa montre, il est déjà 11 heures.

— Allo

— Salut Mark, tout va bien. Lui demande William.

— Oui, je dormais.

— Écoute, je vais faire vite. Vu ce qu'il s'est passé cette nuit, nous avons décidé que tu allais à partir d'aujourd'hui nous rejoindre. De cette manière, nous serons tous réunis et nous pourrons mieux travailler et surtout il sera plus facile d'assurer la sécurité de tout le monde.

— Ouais, si tu le dis. Il marque un temps d'arrêt, puis reprend. OK, par contre j'ai besoin de quelques heures seules. Je veux retourner voir la dame de l'épicerie.

— Tu es sérieux ! Arrête avec ça, lui répond William.

— Écoute, fou moi la paix. Je sais ce que je fais et pour le moment j'ai vu tout juste, je vous rejoindrais plus tard en fin de journée.

— Bon OK, rassemble tes affaires et mets-les dans la voiture, mes hommes se chargeront de régler la facture.

— OK, à tout à l'heure.

Mark ne perd pas une minute, il se lève et se dirige dans la salle de bains pour prendre une douche. Il fait ensuite sa valise et s'assure de ne rien oublier, puis descend l'escalier au pas de cours. Arrivé dans le hall de la réception de l'hôtel, il tend son sac au garde du corps qui l'attend. Il prend à pied la direction du centre historique de Tomar, il veut absolument revoir Dona Adélaïde pour lui raconter ses dernières découvertes. Mark est en pleine forme cette longue nuit de repos, lui a permis de recharger ses batteries. Il est motivé comme jamais et il est bien décidé à savoir qui sont ces hommes qui les ont traqués la nuit dernière. Tout le long du trajet, il a l'impression que quelqu'un le suit, pourtant il ne remarque rien de suspect.

Il est environ 13h00 quand il arrive devant la rue de l'épicerie de Dona Adélaïde. Le ciel se noircie soudainement, au point que l'on pourrait penser qu'une tornade va s'abattre sur la rue. Mark lève la tête et trouve cela étrange, la météo n'a pas annoncé de pluie ou d'orage avant au moins quinze jours. Il pénètre doucement dans la rue et entend de la musique venir du fond de celle-ci sans hésiter, il prend la direction de l'épicerie. Pour lui il n'y a pas de doute, il est certain que l'épicerie de la vieille femme est ouverte. Il a vu juste, en arrivant il voit la vieille femme assise sur sa chaise.

— Oh, vous voilà mon jeune ami. Dit-elle, assise sur sa chaise.

— Dona Adélaïde, comment allez-vous ?

— Très bien, je vous remercie. Voulez-vous vous asseoir pour que nous discutions un peu ? Je me doute que si vous venez me voir ce n'est pas simplement par politesse.

Mark accepte et s'assoit sur son traditionnel tabouret et raconte sans attendre à la vieille femme ses dernières découvertes dans le château. Mais aussi de la découverte du tunnel dans le parc. Pendant une bonne heure, Dona Adélaïde et Mark discutent de ces différentes découvertes. Quand d'un coup un homme d'un certain âge apparaît devant l'épicerie, la vieille femme tourne la tête et dit.

— Simon te voila enfin, tu as fini de te promener ?

— Oui, je n'avais pas vu tu n'es pas seul.

— Oui tout à fait, il me semble que vous vous connaissez tous les deux.

Les secrets de TomarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant