Il est 19 heures et Joanna et Anna n'ont plus de nouvelle des garçons depuis longtemps. La tension se lit sur leurs visages, Anna qui scrute toutes les minutes la fenêtre pour voir si les renforts arrivent commence vraiment à perdre espoir. Elle décide de recontacter le Grand Maître pour l'informer qu'elle n'a plus de nouvelle de personne depuis plusieurs heures. Elle récupère son téléphone posé sur la table de réunion quand elle aperçoit stationner sur l'une des places de parking une berline noire semblable en tout point à celle de la Confrérie. Quatre hommes en descendent, pour Anna il n'y a pas de doute ce son bien les renforts qu'elle attendait. Elle repose son téléphone sur la table et prévient immédiatement Joanna, elle prend la direction de l'entrée pour les accueillir et obtenir des explications sur leurs retards. À peine arrive-t-elle au niveau de la porte qu'elle constate immédiatement un problème et crie.
— Joanna, cache-toi...
Joanna qui ne comprend pas ce qui se passe commence à paniquer et se réfugier dans sa chambre où elle se cache bêtement sous son lit. Le temps de se réfugier, elle entend des bruits de bagarre et de cri. Puis au bout de quelques minutes, elle n'entend plus rien. Un silence de plomb règne dans l'appartement, quand d'un coup elle entend des bruits de pas. Pour elle il n'y a pas de doute, c'est un homme. Le pas est lourd, la pièce où elle se trouve dispose de deux entrées et le lit est situé au centre de la pièce, alors qu'il n'y a plus aucun bruit elle aperçoit à environ un mètre d'elle les chaussures noires d'un homme. Ce sont des chaussures de type militaire, ce qui lui permet de savoir que ce n'est pas un homme de la Confrérie. D'un coup, elle sent deux mains attraper de manière virulente ses pieds et la tirer de dessous du lit. Son visage est immédiatement recouvert d'un sac en toile noir totalement opaque. L'homme sort de sa poche une seringue, remplis de somnifère et lui injecte dans le bras. Joanna s'effondre immédiatement.
De leur côté, alors qu'ils ont pris la fuite, un groupe de six hommes sort au même moment de l'église et repère Mark et William en train de fuir. Une course-poursuite à pied commence.
— Il faut que nous nous séparions, crie Mark essoufflé.
— Tu es sûr ?
— Oui, il faut les semer, retrouvons-nous vers la caserne de pompier d'ici une heure, OK.
— OK, soit prudent.
— Toi aussi.
Les deux hommes se séparent et leur poursuivant en fond de même. William prend la direction du marché et Mark essaye de fuir en direction du parking, situé en contrebas de l'église. Il remarque immédiatement sur sa gauche, un terrain abandonné et fermé par un petit portail rouge. Sans hésiter un instant il le saute au risque de se faire mal. Il se faufile le long du mur pour s'abriter, ce qui lui permet d'être à l'abri des regards extérieurs. Les assaillants passent devant le portail et ne semblent pas l'avoir vu sauter. Ils continuent leurs courses en direction parking. De son côté, William a pris la direction du marché couvert de la ville. Le marché à une architecture assez particulière, vue de haut il fait penser à la lettre E. Le bâtiment dispose d'un peu plus d'une dizaine d'entrées, malheureusement toutes fermées à clé. William ne se démonte pas et en profite pour crocheter une porte pour rentrer à l'intérieur. Il pénètre dans le marché, face à lui se tient dans chaque allée des îlots centrale, permettant aux commerçants de vendre leur produit. De chaque côté il y a également des espèces de petites boutiques, sûrement utilisées pour les vendeurs de produits frais. William se précipite dans l'une d'elles pour se cacher. Les hommes qui le poursuivent ne perdent pas de temps et trouvent rapidement la porte par laquelle il est rentré.
Les trois hommes se séparent, chacun prend une allée et ce mets à l'arpenter très méticuleusement. L'un d'eux passe dans un premier temps devant la cachette de William sans le repérer, William qui cherche désespérément à fuir sort de sa planque et fait bouger une pelle en fer posé au sol. L'homme qui entend le bruit fait immédiatement demi-tour et le repère. William n'a pas d'autre choix que de l'affronter, il se précipite sur lui et le plaque au sol. La tête de l'homme tape tellement fort contre le sol que le bruit résonne dans tout le bâtiment. Le bruit alerte immédiatement les deux autres hommes, qui rappliquent immédiatement pour apporter de l'aide à leur acolyte déjà bien mal en point. William qui les voit arrivés se met à courir comme un fou, au point de perdre l'équilibre et de tomber au sol. Il se retourne et essaye de ce relevé, voyant l'assaillant se rapprocher de lui il est brutalement pris de panique. Il sort son arme et la pointe sur l'homme, qui stoppe net tout mouvement et lui demande de baisser son arme. Pris de panique William tire deux fois, heureusement pour son agresseur il est très mauvais tireur et les balles vont se loger dans l'un des poteaux derrière lui.
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Les secrets de Tomar
Phiêu lưuLors de leur fuite de France, les Templiers sont venus se réfugier dans la ville de Tomar une ville située dans le centre du Portugal et y ont enterré avec eux leurs secrets et leurs trésors.Au fil des siècles, de nombreuses personnes ont cherché en...