La noche del serpiente [ EN PAUSE ]

VIII. bonne chance

⚠️ attention utilisation d'une arme blanche et scène de viole potentielle ⚠️

PDV de Dalila

23h57 : salle de réception.

Ça fait des heures qu'on est dans cette salle à fêter notre mariage Pedro semble aussi fatigué que moi. Mais merci Dieu la salle commence à se vider. Sofia et Diego viennent nous dire au revoir à moi et à Pedro avant de partir ensemble je pense que y en une qui ne va pas dormir ce soir.

Toi aussi tu ne vas pas dormir et tu vas même boiter pendant plusieurs jours.

Je ne veux pas penser à ça maintenant. Je vois Sergio parler avec une belle métisse, elle l'embrasse sur la joue puis sort avec la petite fille qui nous avait donné les alliances et une autre petite fille qui lui ressemble beaucoup, je pense qu'elles sont jumelle. Sergio vient vers nous.

- La voiture est prête pour votre lune de miel. Dit Sergio avec un grand sourire.

- Enfin, j'en pouvais plus de tout c'est hypocrite qui nous souhaitait de bon veux de mariage. Dit Pedro en se levant et prend mon poignet.

Sérieusement il peut pas me demander ma main comme une personne normale au lieu de prendre mon poignet comme un sauvage.

On arrive devant une voiture, une Maserati noire, je connais les voiture grâce à mon père il adore les voitures et il a voulu nous transmettre sa passion à moi et mes frères et sœur.

Je rentre côté passager et bien évidemment personne ne m'aide avec ma robe. Mon mari rentre à son tour. Il baisse la fenêtre de son côté pour parler avec Sergio.

- Combien de chevaux ?

- Quatre cent soixante chevaux. Ton oncle a mis le paquet pour ton cadeau de mariage.

- Ouais il faut que je l'appelle plus tard, bon salut.

- Salut, Giu m'attend et bonne nuit, enfin plutôt bonne chance Dalila. Réponds le blond avec un sourire rempli de sous en tendue.

Giu ça doit être le prénom de la fille qui l'a embrassé, c'est peut-être sa petite amie ou juste une de ses amie.

Le mafieux démarre en trombe, il sort une cigarette de son paquet et me tend le paquet j'en prend une. Il allume sa cigarette et me donne son briquet. Il l'ouvre ma fenêtre pendante que j'allume ma cigarette.

Je repense au mots de Sergio « bonne chance Dalila » le seul moment que je redoute le plus. J'ai envie de fuir mais fuir pour aller où je ne suis pas revenu dans ce pays depuis au moins dix ans et je ne sais même pas dans quelle ville on est.

On est sur une route vide et même perdu. Le stress commence à monter je finis ma cigarette et en reprend une, mais ça ne change rien je suis toujours aussi stressé.

On arrive devant une petite maison qui est dans un coin perdu cacher par plein d'arbres. Je sors de la voiture et vois une voiture. Je suis mon mari qui rentre dans la maison.

Quand on rentre mon regard se pose directement sur la femme de ménage qui s'apprête à sortir. Pedro lui donne des billets et elle s'empresse de sortir de la maison.

Ça doit être sa voiture devant la maison je vois Pedro enlever sa veste et se diriger vers un placard contenant des bouteilles d'alcool.

Il s'assoit sur un fauteuil et bois une bouteille de whisky à la bouche. Moi je suis là debout en train de le regarder comme un piquet.

- Tu devrais aller enlever ta robe au lieu de rester plantée là. Me dit ce dernier me sortant de mes pensées.

- Je l'enlève où ? Demandais-je.