Chapitre 4 : Fin de soirée mouvementée

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Pdv : Eli

Je me dirige aux toilettes, accompagnée par Julie et me jette derrière la porte quand celle-ci me la désigne.

Mon dieu ! Je déteste les soirées, je me suis jamais sentie aussi nulle, je me retrouve à prétendre être la meuf d'un mec alors que je le connais pas, au milieu d'une soirée avec colle à la peau, presque aussi collant que le miel. Je baigne dedans mais je dois sourire et faire la conversation alors que j'ai juste l'impression d'être un objet dans le décor appartenant à Liam...

Les émotions s'emparent de moi, colère, tristesse, angoisse, peur...
J'arrive pas.. j'arrive pas a les arrêter. Elles vont encore me détruirent, sans que je puisse faire quelque chose. Comme avant..mes mains tremblent de plus belle alors que je suis assise sur le trône.

Arrête de trembler !!
Arrête putain !!!
Arrête...

Plus jamais j'accepte de le suivre.. plus jamais..

...

Sans parler du bus...j'avais juste envie de m'enterrer, sérieux, nan mais quelle débile..c'est désespérant et écoeurant, reprend toi ma grande tu vas pas pleurer quand même ? Laisse moi rire..

Eh..

Je suis pas faible, je suis pas une chialeuse...je peut partir toute de suite sans aucun problème..je veux partir.. s'il vous plaît..

Ses larmes coulent le long de mes joues, cette petite fille qui ne voulait que de l'attention, elle s'est enfermée, elle a cajoler ses sentiments pour ne plus paraître faible.

Elle a enfermée sa petite enfance, cette fillette pour paraître grande et forte face aux autres. Elle a grandie en laissant cette petite fille dans son cœur, là où elle aura de l'attention, où on s'occupera d'elle, où elle sera cachée des autres.

Mais quand elle est effrayée, elle s'accroche à son coeur meurtri, comme une enfant demandant sa mère.
Elle s'accroche et secoue tout, ses émotions se déversent comme un torrent et elles sont remplacer par de lourdes larmes qui coulent les longs de ses joues, le cœur d'une petite fille timide, trop peureuse pour parler enfermée dans le cœur de cette ado qui dois survivre, extravertie, se faisant passer pour une sœur au prés des autres, parlant et rigolant dans un groupe, aidant tout le monde et masquant sa véritable nature.

Arrête tes conneries, ça n'intéresse personne, si tu continue, ils l'utiliseront contre moi, alors ferme la.

Mes larmes coulent le long de mes joues, comme à chaque fois, elles ne s'arrêteront pas, elles continueront de me tirer jusqu'au fond du trou, de me mutiler avec leurs phrases à la con.

Je sors mon portable et le déverrouille pour me changer les idées et faire tairent ses idées meurtrières, je regarde des posts insta pendant que ses...

...

Je regarde des posts insta pendant que mes larmes continue de se jeter sur mes joues, me brûlant. Je suis habituée maintenant, je les laissent couler sans y penser, comme si elle n'étaient pas là. Je continue de regarder des photos d'influenceurs au quotidien parfait et soupire.

Julie semble avoir quitter les lieux depuis longtemps, je me demande de quoi ils discutent. De toute façon, j'en ai rien à faire. En sortant je vais trainer Liam par le pull dehors et quand je retournerai dans ce putain de bus, je dégagerais un vieux pour prendre une place assise.

Mon PansementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant