Chapitre 6: Le calme après la tempête

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Pdv: Liam

Ses sanglots la dévorent, je l'entends, elle grogne de frustration et sa respiration se retient, elle essaie de se cacher.
Je suis devant la porte, le parquet craque, le couloir de chaque côté de ma vision est plongé dans l'obscurité, la fenêtre est recouverte du voile noir de la nuit, illuminée par les rayons nocturnes de la lune. Le jardin est aussi noir que le vide qui me ronge.
Je déteste cette sensation, cette sensation me dévore en entier et je me laisse consumé par sa noirceur.
Je déteste faire mal, je déteste blesser les autres, les faire souffrir, leurs blessures me font encore plus mal.
Je déteste perdre la fil, je déteste quand mes émotions prennent le dessus, je déteste quand je suis comme ça, je déteste être un monstre plein de violence, je déteste être un putain de monstre...je déteste.. je... me.. déteste.

Je peux rien faire, j'en n'ai aucunement le droit, j'ai pas le droit de la réconforter, j'ai pas le droit après ce que j'ai fait, je l'ai touché de mes mains malsaines, je l'ai brusquer et j'ai ternis sa peau, je l'ai brunit, j'ai détruis son épiderme, je l'ai violacé, je l'ai rempli de tâches et de haine. Ma violence s'en ai pris à elle, elle me disait d'arrêter, avec ce regard, j'ai continué alors que ses yeux était terrorisés, alors que ses yeux me supplier d'arrêter, j'ai continué et je l'ai bousillé.
C'était le même regard, le même qui resté ouvert car il ne pouvais plus se fermer, le même qui quelque secondes avant, supplier de désespoir même si il savait sa sentance et sa fin, même si elle savait, elle avait plongeait son regard azuré dans le mien et ses lèvres avaient mimées un faible "tout va bien".

Ses cheveux noirs et cassés étaient salient par son sang, ses lèvres étaient brisées et saignantes, elle était contre le mur, le bleu parsemé sa peau face à mes pleurs, face à ma petite enfance, face aux poings en sang de mon géniteur, face à sa violence, je restais paralysé, je resté silencieux, je n'avais rien à dire, si je disais quoi que se soit, se sera moi qui deviendrait bleu.

Face à mes poings coulant de sang, face à ma violence ravagée, je reste paralysé et les sanglots silencieux et pleins de frustration salissent mes joues et font trembler mon corps. Ma gorge est sèche et je déteste cette ça, ça m'enfonce dans mon silence. Ça me contraint à ne rien à dire, je lui ai fait du mal, je l'ai saccagé, j'ai pas le droit, j'ai pas le droit d'avoir les bras dans lesquels elle peut pleurer, j'ai pas le droit d'essayer de la recollé car c'est moi qui l'ai brisé.
Ses pleurs sont mimés par les miens, je serre les dents, ma mâchoire se contracte, ma rage m'enfonce, je veux cesser d'exister, je veux recommencé, je veux plus de ça..

J'essuie les maigres larmes qui parsèment ma mâchoire d'un revers de bras avant de poser ma main sur la poignée de la porte étouffant ses larmes. Je tourne doucement la poignée alors que les sanglots s'arrêtent, surpris par mon action puis j'ouvre la porte. Mon regard tombe dans le sien, désespéré, sur ses gardes, elle inspecte mes mouvements alors que je me mors la lèvres et regarde se que j'ai détruis. J'arrive pas, j'arrive pas à tenir tête à l'horreur que j'ai fait. À l'horreur qu'il a fait, je suis comme lui, je ne sais pas me contrôler...

Des nouvelles larmes rouvrent les canaux des mes joues, je regarde ce que j'ai fait et mes lèvres tremblent, elles veulent mimées mais n'en n'ont pas la force. Ma gorge se sers et m'empêche de respirer.
Elle me regarde silencieusement, ses yeux luisent par la lumière de la lune et le filtre qui les englobent de larmes. Ma rencœur et mes émotions se déversent contre ma peau. Mes poings se serrent et je renifle. Elle ne fait rien, son expression change pour se tourner vers de la tristesse inquiète. J'inspire et essaie de parler mais rien ne sors, j'arrive pas, ça veut pas sortir et ma peau s'écorche au fur et à mesure que ma vision se trouble.

Je suis un monstre, je suis un putain de monstre..s'il te plaît.. arrête de pleurer.. s'il te plaît..je ferme les yeux et des larmes s'échappent rapidement pour atterrir sur le tissu de mon t-shirt. Quand je rouvre les yeux, elle n'est plus sur le lit et je murmure en osant à peine entendre ma voix.

Mon PansementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant