Chapitre 21 : Pas de chance

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Musique du chapitre :

Giver - K. Flay

T.W. : Torture, sang, vous pouvez arrêter la lecture au ⏭️ et
reprendre la lecture au ⏯️.

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Pdv : Félix

J'avais commencer par l'attacher, en général, je ne m'occupais pas de la gestion de l'aile E, mais là, cette affaire m'intéressait, celui qui avait été maîtriser des semaines avant avait un lien avec un autre qui travaillait dans une autre salle, ils nous sucraient tout les deux nos sachets.

Ils faisaient partis d'un petit gang dans les sous-quartiers nantais, plutôt curieux qu'ils s'attaquent à nous. Celui en face de moi semblait plus coriace.

Je réfléchissais, silencieux alors que l'homme semblant plutôt jeune faisait de même. Ma patience n'était pas grande ce soir, je le sentait, alors je l'avait directement attaché à une table et puis au fond de la salle, l'un de mes hommes regardait avec inquiétude ce que je faisais, il était évident qu'il n'avait jamais vu de torture.

⏭️

Le traître avait la tête boursouflée, une couche de sang dévalait sur son front, il gouttait d'hémoglobine alors que sa peau devenait violette. Une demie-heure que j'avais commencé, ce n'était que le début, après tout. Avant, il crier mais il s'était vite résous à simplement pleurer, plutôt étonnant..

De tous, il étais le plus silencieux, en général, ils crient jusqu'à se rendre compte que rien n'y fait. Celui-ci était arrivé déboussolé, peureux, sûrement paralysé par la peur. Je désinfectais le marteau et le couteau que j'avais demandé une trentaine de minutes avant, ça m'effrayer quand même, pourquoi il ne disait rien, il s'était résous si vite au silence..

Il faut dire que je n'ai pas attendu longtemps avant de le frapper, peut-être que le choc l'avait complètement refermé ? L'observateur qui analyser mes mouvements me demanda ce que j'allais faire avec ça. Je lui répondit :

- Le marteau, c'est pour les mains, écraser les articulations demandent peu d'effort et c'est douloureux, après ça, les chirurgiens arriveront, lui enlèverons les organes et ce sera fini, ce n'était que des paroles, je voulais le voir réagir.

Mais il regarda la table métallique, pourquoi il était si désespéré ?

- Et si il parle ?

- Il repartira vivant, dis-je en le regardant pendant que je m'approchait de la table verte. L'homme leva la tête, ses joues étaient humides, un garde retenu sa chaise pendant que je prenais sa main.

- Nan, nan, pitier, s'il vous plaît, il chuchotait. Avec de la force, je plaquais sa main sur la table, il essaya enfin de se débattre.
Je me posais toujours la question de ce que je ferais à la fin, je pensais le tuer mais il est plutôt jeune et sa réaction me laissais dubitatif.

Je me disais qu'avec de la chance, il pourrait repartir vivant, sauf que je n'est jamais été très chanceux.

Je m'apprêtais à écraser ses phalanges mais m'arrêta avant. Il coupa sa respiration et reprit son souffle en me regardant les yeux brillants.

- Es-tu gaucher ou droitier ?
Je demandais dans un silence mort, il répondit qu'il était droitier, j'acquiescai avant d'écraser la première phalange de son index gauche, la réaction fut immédiate et le jeune homme hurla de toute sa gorge, j'attendais qu'il reprenne son souffle avant de faire la deuxième, il commençait à se débattre et ses mains suantes glissaient entre les miennes, pour autant, sa main gauche ne bouger pas, le moindre mouvement était un déchirement, littéralement.
L'articulation aplatie et suintante rester collée à la table nettoyée. D'un mouvement rapide, la seconde phalange éclata avec un craquement accompagné du hurlement de l'individu. Je posa le marteau sur la table et me pencha vers lui.

Mon PansementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant