poème

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On s'aime 
on se hait 
On danse ensemble sous le vent sous la pluie 
Puis on crache du venin si amère 
De nos pupille dilaté 
On se regarde dans le fond des yeux
Enlaçant nos doigts machinalement 
Puis le soir quand c'est trop tard
On prend chacun un chemin
Espérant sans doute fuire le regard coupable de l'autre 
Mais après moulte errance 
On finit par se croiser à l'hyperbole d'un chemin 
De doux regards, de longs calins
Des promesses liée au destin
On se croit puissants, 
Nos cœur battant une chamade synchronisée 
Au rythme de nos pas
On parle de tout et de rien
De ma présence 
De ton absence 
Jusqu'au doux matin

me tiendrait tu la mainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant