Chapitre 1 : L'hôtel

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    Je suis Sörwën. Mon nom se prononce sor-wène. Je suis la demi-sœur de Kaina et de Sofra, les anciennes propriétaires de ce journal que je compte bien continuer d'écrire. Ma mère est Ix-Ixazaluoh (prononcé ich-icha-ssa-lou-o). Powâkk est évidement mon père biologique et mon père adoptif qui est pour moi mon vrai père, est Liwanu. Il est aussi le père d'Enyeto qui à le même âge que moi. Ma mère et Liwanu ont eu plusieurs enfants : Leyti à douze ans et les jumelles Ch'o' et Kay en ont six. J'ai grandi dans la même maison que celle où Kaina et Sofra ont passées leur enfance. C'est d'ailleurs, là que nous nous rendions. Or tout ne s'était pas passé comme prévu.

Grâce à la carte de Sofra qui n'était toujours pas réapparue; nous avions donc trouvé rapidement notre maison. Or quand nous avions passé le pas de la porte, en me retournant ; j'avais remarqué que seule ma famille se trouvait derrière moi. Tout les autres venaient de disparaître...

« Où sont passés les autres élèves et leur parents ? Avais-je demandé.

Ma mère qui avait été la dernière à être entrée, s'était retournée.

– Serait-ce un mauvais sort ? Messack aurait-t-iell réussi à les enlever, même sous l'emprise de l'ambre ?

– Possible, avais-je répondu, inquiète. Qui sait ce dont cet être est capable de nous faire ?

– Peut-être que la réponse à cette interrogation est inscrite quelque part dans ton journal ? Avait suggéré Enyeto.

– Oui, possible aussi. Je vais y jeter un œil, avais-je répondu.

– Dans ce cas, nous allons jeter un coup d'œil aux alentours. » Avait ajouté ma mère en sortant, suivit de mon frère et de ma sœur plus âgée.

Je m'étais donc assise sur une des chaises de la cuisine, en compagnie du reste de ma famille et avais entrepris de feuilleter le journal. J'en avais profité pour le lire entièrement, ce qui ne m'avais pris environ une heure et demi. Je l'avais ensuite refermé, au moment où ils étaient de retour.

– Nous n'avons vu personne, avait annoncé ma mère. Aucune traces de qui que ce soit.

– Je crois savoir où est le problème, avais-je remarqué. Powâkk à dit à la mère de Kaina, Ëlfrė que comme chaque famille provient d'une époque différente, nous ne pouvons nous retrouver en ce même lieu ensemble car la maison se trouve nulle-part dans temps... C'est à dire que chacun d'entre nous, en y entrant, se retrouve à l'époque d'où nous venons... Je ne sais pas si vous avez compris ce que je viens de dire...

– En fait, la maison se trouve dans une sorte de faille temporelle, avait remarqué ma mère.

– Oui, ce doit être ça, avais-je dit.

– Mais alors comment allons-nous faire pour retrouver les autres ? Avait demandé Kay.

– Et comment allons nous faire pour les contacter ? Avait ajouté mon frère.

– Je n'en sais rien, avais-je répondu. Je ne sais rien de plus... Peut-être que nous devrions quitter la maison et attendre à l'extérieur ?

– Il n'est pas sûr que les autres fassent la même chose, commenta mon père.

– Je pense que nous devrions quand même quitter la maison et attendre à dehors et si la nuit tombe nous n'aurons qu'à rentrer, avais-je conseillé. »


    Ce que nous avions fait. Nous avions attendu et j'avais vraiment eu peur de ne voir personne arriver. Heureusement, toutes les familles étaient réapparues sous nos yeux, unes par unes. Nous avions ensuite fait une réunion qui dura plus d'une heure, où nous avions discuté de ce que nous souhaitions faire par la suite. La plupart avaient pensé que rester dans la maison était la meilleure solution, même si nous serions séparé, ce que j'avais contredis car :

L'Etrange Destin de Sörwën (TOME 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant