Chapitre 12 : La transformation de Messack

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   Quand je m'étais réveillée, j'avais remarqué que je m'étais toujours trouvée couchée au sol, sauf qu'une couverture avait été posée sur moi. Je m'étais assise, en remarquant que tout les chiens étaient autour de moi, ainsi que Fürö. Ils avaient été en train de dormir. La lampe à huile avait toujours été allumée mais sa lumière avait été effacée par celle du soleil.

   J'avais fini par me lever et j'avais tout à coup, remarqué que quelqu'un m'avait fait des bandages avec un drôle de tissu noir, qui m'avait vaguement rappelé quelque chose. J'avais pensé que c'était peut-être Ėtën. J'étais sortie de la fosse en passant par un petit escalier de pierre qui avait était fait pour, grâce à la magie, sans aucun doute. J'avais ensuite rejoint la maison dans laquelle s'était trouvé Enyeto, Ėtën et Rolin. La porte n'avait pas été fermée à clef et je n'avais trouvé personne à l'intérieur. J'étais sortie, surprise et m'étais demandé : où se trouvaient-ils ? J'avais vu que Fürö me rejoignait.

« Tu sais où ils sont allés ?

– Non, pas du tout. Peut-être qu'ils ont rejoint le reste du groupe, sous terre.

– C'est toi qui m'as fait ça ? Avais-je questionné, en lui montrant mes bandages.

– Non, je pensais que c'était toi.

Était-il possible que ce soit le disciple de Messack ? Mais... Pourquoi aurait-il fait ça ?

– Nous ferions mieux de les rejoindre avais-je dit. Ils ont peut-être besoin de notre aide, si Messack se trouve là-bas. »


   Nous avions réveillé par la suite, les quatre chiens et étions partis en direction du puits. Je m'étais retrouvée sur le dos d'Örnėki tandis que Fürö avait été sur celui d'Imary. Au bout de quelques heures, nous étions arrivés à destination. J'étais descendue la première et Fürö m'avait suivie. Les chiens étaient descendus en s'agrippant aux pierres, comme si leur griffes le leurs avaient permis.

Après avoir traversé la grotte, nous avions remonté sur leurs dos et étions enfin arrivé au temple.

« Est-ce qu'ils étaient vraiment là ? » M'étais-je demandé.

En entrant au temple, nous avions trouvé tout le monde, où presque... Mon frère, Ėtën et Rolin n'avaient pas été là. Ma sœur était accouru vers moi.

« Maman a disparue ! S'était-t-elle exclamée.

– Quoi ? Comment ça ?

– Messack est venu cette nuit et cherchait maman. Nous étions à dormir dehors, près du lac à ce moment-là. Et il est partit discuter avec elle. Mais elle n'est toujours pas revenue !

– En fait, répondis-je. Messack... est son enfant...

– Quoi ?! Tu plaisante là ? »

   

   J'avais quitté le temple, laissant Fürö leur raconter ce qui c'était passé l'autre soir et pour laisser à ma famille le temps de réfléchir. Messack avait enlevé ma mère et je n'avais eu aucune idée, d'où iell aurait pu l'emmener... J'avais soudain eu une idée.

   J'avais prévenu les autres que j'allais retrouver ma mère et j'avais seulement accepté que Fürö m'accompagne. De toute façon, la famille canidé avait été à nos cotés.

   Nous nous étions rendus à l'école de Messack. Au galop, sur le dos des chiens, le trajet ne dura que quelques heures. En arrivant, nous avions remarqué que le portail avait été fermé. J'avais eu beau tirer dessus, je n'avais pas réussi à l'ouvrir.

L'Etrange Destin de Sörwën (TOME 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant