Chapitre 7 : Un dernier refuge

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        Le lendemain, je n'avais pas questionné ma mère à propos de son enfant où de son nom qui avait été soigneusement gribouillé pour qu'on ne puisse le lire... Il fallait peut-être que je lise son journal entièrement avant de lui demander quoi que ce soit. Qui sait, il aura peut-être les réponses plus loin...

     Un peu plus tôt que neuf heures, je m'étais dépêchée d'aller voir Örnėki et ses petits.

« Est-ce normal que tes petits aient un crâne squelette ? Ils n'ont pas de chair sur la tête... »

« Tout les membre de notre espèce naissent de cette façon. »

    J'étais restée dans la pièce toute la matinée. J'avais vu Orit et Kamia encore couchés. Malheureusement, Kamia n'était toujours pas revenu à lui. Orit, heureusement avait été sur le chemin de la guérison. Il avait enfin pu se déplacer dans le train.

   Nous avions ensuite à nouveau jeté un coup d'œil à la carte pour savoir où s'était trouvé la prochaine statue. Nous avions donc, après le repas du midi, décidé d'aller dans l'école de Messack. Tout le monde n'étaient pas venu, car nous n'avions pas pu déplacer Kamia et les wagons avaient été une bonne cache. Donc, Dorrt, mon père, Enyeto, Fürö et moi étions sortis.

   En arrivant à l'école, après au moins deux heures de marche rapide, j'avais décidé d'aller jeter un coup d'œil au sous-sol dans lequel Messack et nos anciens professeurs se trouvaient encore piégé dans l'ambre. J'en avais profité pour observer Messack de près car je ne l'avais jamais vraiment vu. J'étais sûre qu'iell m'avait aussi vu. Je m'étais ensuite rendue avec les autres dans le salon de Messack à côté du couloir hanté, face à la statue qui nous avait observé avec un drôle d'air.

« Comment allons-nous faire ? Avait demandé Fürö.

– Essayons de faire comme la dernière fois, avais-je dit.

J'avais fait apparaître des lianes qui avaient gravit la statue jusqu'à atteindre sa tête. Malheureusement, même si les branches étaient entrées dans son nez, cela n'avait pas l'air de la déranger. Elle, qui nous avait regardé par la suite, avec des yeux ronds.

– Ça ne marche pas... avais-je dis, déçue.

– Peut-être qu'il faut une clef, avait remarqué Dorrt. Il y a une serrure au-dessous de son cou.

– Oui et où est la clef ? Avais-je questionné.

– C'est sans aucun doute Messack qui l'a, avait répondu Fürö.

– Très bien, je vais y aller. Vous savez où sont les poupées ? Avais-je demandé.

– Elles sont retournées vivre dans l'école des ömbëllstik, avait répondu Dorrt.

J'étais alors descendue avec Fürö au sous-sol.

– Comment allons-nous faire pour la récupérer ?

– Et bien, je n'ai qu'à faire fondre l'ambre.

– Et ce n'est pas dangereux ?

– Je n'en ai aucune idée. Je vais essayer.

– Fais attention.

Il avait posé ses mains sur l'ambre, à un endroit où il n'y avait personne. La matière était devenue molle puis liquide.

– Ça ressemble à du caramel, avait dit mon demi-frère.

Il avait retiré des morceaux brûlés, qui s'étaient collé à ses mains.

L'Etrange Destin de Sörwën (TOME 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant