1. C'est la fête

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-Elia-

Je sortais de ma chambre et me dirigeais en direction de la grande salle à mangé où séjournaient ma petite soeur, ma mère et le nouveau Roi.

Je l'aimais bien, depuis qu'il était là, depuis 4ans, mon bourreau s'était radoucie et, moi renforcée, je réussissais à lui tenir tête. N'étant plus une enfant pathétique voulant le bout d'affection que sa mère n'avait jamais été capable de lui accorder.

M'Enfin, radoucie est un bien grand mot, elle me faisait toujours des reproches mais, ne levait plus la main sur moi aussi souvent. De temps en temps elle se trouvait à être gentille avec moi et pour le coup, je n'avais aucune idée de la manière dont je devais réagir. Finalement je préférais qu'elle ne me dise rien, elle essayais de récupérer la complicité que nous n'avons jamais eu.

À qui la faute.

Je me portais on ne peut mieux sans elle a mes côtés.

J'entrais dans la salle et me déplaçais  vers mon siège en toute discrétion.

Je sens que cette journée va être longue.

A peine assise sur mon siège que ma petite soeur prit la parole en première:

-Alors Elia ? Qu'est ce que ça te fais d'avoir  18ans ?! Me dit elle d'un ton enjouée.

-Bon anniversaire ma belle. Surenchérit mon beau père.

Ma petite soeur avait 5ans de moins que moi et était aussi énergique qu'une pile.

Ma mère était tombé enceinte un mois avant la mort de mon père. Je l'aimais aussi beaucoup, elle, ne me tenait pas responsable de la mort de notre père. Même si je sais qu'elle aura toujours de l'amertume et un brin de jalousie à mon égard du faites que j'ai connu notre père.

Je t'assure ma chérie la douleur n'est que plus grande.

Cependant, après la mort de notre père ma mère refusa catégoriquement Nomilia, au lieu de cela elle se plongea dans ses obligations royales. Ce ne fut qu'au 6ans de Nomi que madame se décida à agir comme une mère et commença à s'occuper d'elle.

Elle eut besoin de 6ans pour se rendre compte qu'elle avait d'autres responsabilité que le royaume. Je n'en reviens toujours pas. Et à cette époque j'étais son souffre douleur. Mais bon n'allons pas ressassé le passé cette époque est révolue.

Ma mère porta beaucoup d'attention à ma petite soeur car elle lui ressemblait beaucoup. Moi, apparement je ressemblai beaucoup à mon père j'imagine que c'est une bonne chose, mais de ce faites ma mère n'aimait pas me regarder. Cela la faisait trop souffrir.

Balivernes et moi quand tu me frappais je ne souffrais pas peut être ? Bien sûr ! Ça ne marche que dans un sens.

Alors moi aussi j'aurai toujours un peu d'amertume et de jalousie envers ma soeur qui a reçu l'attention de ma mère que je vénérais tant. Tous ces petits moments que ma mère aurait du passer avec moi elle les a passer avec ma soeur. J'ai éprouvé un grand dégout envers moi même, me disant que je n'étais pas assez bien pour être dans les grâces de ma mère. Nomilia elle, l'était. Pourtant, j'étais plus forte qu'elle, je savais me battre à l'épée, je savais parler correctement à la haute cours, j'étais intelligente et je me consacrai beaucoup à la réussite du royaume et à mon règne prochain.

Sérieusement j'adore ma sœur mais là t'as misée sur le mauvais poulain mère !

Non pas pour dénigrer ma sœur ! Non plus pour paraître égocentrique, mais c'est un fait elle a des difficultés et moi non. J'ai envie de vous dire, j'ai travaillé dur toute mon enfance pour essayer d'atteindre la perfection il est donc normal que je sois meilleur. Sinon cela voudrait dire que j'aurai fait tout ça en vain.

LysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant