TOI ET MOI... à l'aube d'un nouveau monde.

Chapitre 9: sauvetage miraculeux

(Point de vue de Clarisse)

Trente minutes plus tard, deux vampires déboulent dans la pièce. Le regard dénué d'émotions, ils me saisirent pour m'emmener dans la cage. Dès que je suis sorti, les regards des vampires présents dehors se sont posés sur moi. Je sentis une pression énorme s'abattre sur tout mon être. A tout moment, un, aller craquer et me tuer. Ils me traînèrent sur le sol boueux et d'un coup me jetèrent au sol. Mon visage s'écrase dans la boue, me rendant plus minable que je le suis déjà. D'autres vampires me saisirent pour m'arrêter au niveau de la calèche. Ils ouvrirent la cage pour me balancer sans ménagement dans l'habitacle.
La cage est on ne peut plus rustique, en fer et juste une petite porte pour s'en extraire . Des barreaux l'entourent si bien que seul un bras pouvait passer à travers.
La tête baissée je n'osais même pas regarder dans les yeux, les monstres qui me regardaient. Ils se moquaient en s'esclaffant. Ils me pointent du doigt, se demandant pourquoi je suis en vie. Un vampire se détacha du groupe pour me toiser le regard mauvais.

Vampire 1 : Regardez camarades, notre chef a retrouvé un jouet ! Combien de temps va-t-elle survivre d'après vous ? (S'esclaffe)

Un autre vampire s'avança pour rétorquer:

Vampire 2: Attend la dernière fois l'humain avait survécu une semaine il me semble!

Vampire 1: Sortez les pièces de bronze on lance les paris!

Ils se mirent alors à se rassembler pour jauger combien de temps j'allais résister. Ils me montraient du doigt en ricanant.
Je levai la tête pour voir qui me considère comme un objet de paris mais des personnes en arrière plan retiennent mon attention.
Des vampires me regardaient bizarrement la tête creusée dans leurs épaules, ils ne semblaient pas du tout apprécier la scène.
Serais-ce de la pitié ? L'un d'entre eux, une femme croisa mon regard et quand elle vit mon regard emplit de détresse, elle préféra tourner la tête.
Cela me fait réfléchir...ce n'est pas commun du tout.
C'est comme la vampiresse qui avait les yeux noirs dans la forêt. C'est comme si les émotions avaient été inscrites dans ses yeux.
Peu importe...pourquoi est-ce que je réfléchis à ça moi.

Voix: SILENCE !

Tout le monde se tut directement. Une voix forte et glaciale venait de sortir des rangs. Un vampire sortit de la foule. Une chevelure blanche rabattu d'un côté lui donnait un air à part. Ses yeux gris me fixaient à la recherche d'un signe de réaction chez moi.
Pour la première fois depuis ma sortie, je soutiens le regard d'un des leurs.
Il s'approcha de moi pour mieux me jauger et à travers la crasse il parut s'apercevoir de quelque chose.

Elros: Je me nomme Elros...et toi?

Sa voix assurée n'était pas du tout dans la méchanceté, choquée par son attitude amicale je lui répondis presque aussitôt.

Moi: Je...je... m'appelle Clarisse...

Elros: (neutre) Hmmmm l'éclair blanc...je vois...
Elle tiendra très longtemps je vous l'assure.

Pardon l'éclair ? C'est quoi ça ? Un surnom ?
Aussitôt qu'il formula la longévité de mon existence, les vampires se re-lancèrent dans un débat acharné.
Elros me fixant toujours fit apparaître un léger sourir avant de disparaître dans la foule.

C'est alors qu'il arriva, lui. Il n'eut même pas besoin d'intimer le silence que les vampires à la seconde où il était apparu, avaient clos le débat.
Sans un regard et sans un mot, il monta dans la calèche pour partir.
C'est ainsi que commença le voyage. Escorté de dix vampires sur des chevaux, on se dirigeait vers la capitale.
Il ne m'avait pas du tout adressé la parole ni émis de menaces, rien.
La nuit arriva bien vite et ils montèrent un camp pour se reposer.
J'ai faim...mon repas en moins d'une semaine s'est résumé à des baies trouvées sur le chemin et un lièvre que j'ai même pas pu finir.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les vampires se nourrissent également de ce que mangent les humains. Mais ils doivent régulièrement boire du sang sinon ils en mourraient.