▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀▀ ┊ * ➹ ｡ﾟ ☁️ 𝙲𝙷𝙰𝙿𝚃𝙴𝚁 𝙸𝙸 - 𝚎𝚜𝚌𝚊𝚙𝚎 1:35 ───ㅇ───── 3:47 "this is how villains are made, madalen duke."
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______ 𝐒𝐄𝐏𝐓𝐄𝐌𝐁𝐄𝐑 8, 1979
MAINTENANT, VOUS VOUS DEMANDEZ PROBABLEMENT CE QUI M'EST ARRIVÉ POUR QUE JE SOIS UNE GARDE APHANTIE, HUMAINE ET TRISTE. Et je jure que ce n'est pas seulement la faute de Steve Harrington.
Eh bien, c'est en partie de sa faute, mais c'est une histoire que j'aborderai plus tard. Vous voyez, j'ai rencontré le mal quand je n'étais qu'une enfant. Parce que cette histoire remonte à quand je n'avais que sept ans. Tout se résumait à mes expériences traumatisantes au Hawkins Lab il y a des années.
Ce laboratoire a fait des expériences sur des enfants en leur donnant des drogues psychédéliques et en les enfermant dans des cuves d'isolement dans l'espoir de « repousser les limites de l'esprit ». Et je fais partie de ces bâtards chanceux. Pendant un moment, je me suis reproché tout.
Si j'avais été une gentille fille qui parlait avec deux mots et souriait poliment, cela ne serait pas arrivé. J'aurais été heureuse. Je n'aurais pas eu cette tristesse constante en moi comme une spirale descendante perpétuelle qui se termine toujours par une douleur intense. Après la mort de mon père dans l'accident de voiture, j'ai dû vivre chez ma tante. Et je n'étais pas exactement l'enfant le plus facile : je me battais à coups de poing à l'école, ce qui m'a fait suspendre, beaucoup, je répondais à mes professeurs avec des mots vulgaires, je n'ai jamais obéi à ma tante et j'avais de sérieux problèmes de colère.
Je détestais ma tante Sarah presque autant que je déteste Steve. Et je voulais quitter Hawkins pour de bon. J'avais sept ans quand j'ai fait mon sac avec Twinkies et mes Schtroumpfs. Je me suis tenu dans une gare routière pour me rendre en Californie. Je l'avais payé avec un vingt de la boîte à bijoux de ma tante.
Oui. J'étais une voleuse.
Bien sûr, ma tante a appelé les flics. Et je n'ai jamais vraiment atteint le bus quand les flics m'ont trouvé. J'ai baissé la tête et me suis préparé à me fondre dans la masse. J'étais sur le point de sortir dans le terminal quand quelqu'un s'est raclé la gorge et une grosse main lourde s'est refermée autour de mon bras.
Et quand je me suis retourné, j'ai regardé le visage menaçant d'un homme aux cheveux blancs. Il m'a emmené dans sa voiture et m'a dit que j'étais spécial et intelligente et que j'avais suffisamment de potentiel pour changer le monde - des mots gentils dont j'avais envie depuis la mort de mon père.
