La jeune femme ne voyait rien. Elle ne pouvait ouvrir les yeux, et pourtant elle savait bien qu'il se passait quelque chose autour d'elle. Mais sa vision restait noire. Il était peut-être encore trop tôt...
Et puis non. Elle devait voir. Elle devait le retrouver. Elle ignorait pourquoi, mais un visage d'homme hantait son esprit et prenait toute la place. Il était grand, avec un visage à l'expression préoccupée, et ses cheveux étaient coiffés en demi-chignon. Elle voulait savoir qui était cet homme qu'elle n'avait jamais vu.
Alors, au prix d'un énorme effort, elle réussit à entrouvrir ses paupières, et ses iris furent inondés d'une lumière blanche et froide. Après un peu de temps, ils commencèrent à s'y habituer, et elle put apercevoir un plafond blanc, et des murs d'un bleu très clair. Elle essaya de tourner la tête, mais c'était trop demander pour son corps endolori. Dès lors, une seule question ne fit que tourner en rond dans sa tête : Où suis-je ?
Soudain, elle entendit un bruit, celui d'une porte qu'on claquait, puis des pas qui s'arrêtèrent juste devant l'endroit où elle était allongée. Elle tenta de voir qui se trouvait là, et découvrit le visage d'une femme aux cheveux en bataille et aux petites lunettes ovales remontées sur le haut de son nez. Elle affichait une expression de joie contenue et de soulagement.
?? : "Bonjour Mademoiselle Ackerman ! Vous êtes réveillée ?"
Les mots résonnèrent dans l'esprit de la malade comme un écho lointain qui lui faisait un mal de tête abominable. Elle tenta pourtant de répondre :
"Ou...oui...oui...
- Ah, formidable ! Nous allons pouvoir procéder aux tests d'aptitude physique (NDA : On dirait le nom d'une évaluation de sport à l'école wsh) et mentale !
- Comment... ça ? Qu'est-ce que je fais ici ?
- Vous ne vous souvenez pas ? Vous avez eu un accident, vous êtes à l'hôpital Sainte-Maria.
- Un accident... Je ne m'en rappelle pas...
- Ah ? Curieux. Nous en reparlerons lors du test mental !
- En quoi consistent ces... tests ?
- Oh, eh bien, j'ai installé ici quelques exercices que vous allez effectuer pour vérifier votre santé corporelle, puis je vous poserai quelques questions très simple pour m'assurer que vous avez toute votre tête !
- Ah, d'accord, docteur... ?
- Zoe, Hansi Zoe !"
La docteur plaça d'abord ses mains derrière le dos de sa patiente afin de l'aider à se relever. Celle-ci, parfaitement réveillée désormais, n'eut pas trop de mal à se redresser dans son lit, soutenue néanmoins par l'autre femme. Puis, ayant repris ses appuis, elle laissa ses jambes glisser du côté gauche du lit, ses pieds toucher le sol. Enfin, elle prit un peu d'élan et se détacha du lit, sans l'aide de la docteur cette fois-ci.
C'était une grande satisfaction de pouvoir être indépendante de la médecine et de pouvoir se déplacer à sa guise, et la docteur en fut soulagée. Elle la prit par la main pour s'assurer que tout allait bien et l'encouragea à poser un pied devant l'autre jusqu'au premier dispositif, qui était constitué de deux barres parallèles à hauteur de hanche et suffisamment écartées pour laisser passer une personne. Elles formaient un chemin, et l'hospitalisée le comprit. Sans que la professionnelle eut le temps d'ouvrir la bouche, la jeune femme se trouvait entre les deux barres, ses mains posées dessus, avançant d'un pas régulier sous le regard ébahi de celle qui l'accompagnait.
Hansi Zoe : "Bah ça alors, Mademoiselle, vous êtes exceptionnelle ! Après une semaine d'inconscience, vous recouvrez si vite vos capacités physique ! Impressionnant !"
Et, sans attendre la réponse de la demoiselle en question, elle la mena sur le second exercice, un tapis de course. La patiente eut cette fois plus de mal à en comprendre le principe. La docteur Zoe dut lui expliquer plusieurs fois qu'elle n'avait qu'à courir dessus, le tapis défilait tout seul. Alors, méfiante, elle se positionna dessus tandis que l'autre le démarrait, et fut plutôt surprise de constater qu'effectivement, le tapis déroulait tout seul, l'obligeant à courir pour ne pas tomber. Au bout d'un moment, la vitesse maximale atteinte et la patiente toujours en course, la docteur décida d'arrêter la partie physique et de passer à la partie mentale, non sans féliciter la malade. Elle l'invita à s'asseoir sur son lit tandis qu'elle prenait place sur une chaise en face. Puis elle commença ses questions.
Hansi Zoe : "Bien. Comment vous appelez-vous ?
- Je suis... Mikasa Ackerman.
- Bien. Et quel âge avez-vous ?
- Je... j'ai... 19 ans ?"
La femme ne répondit pas et griffona quelque chose sur un calepin. Puis elle continua :
- "Où habitez-vous ?
- Aucune idée.
- Comment s'appellent vos parents ?
- Je ne sais pas..."
La docteur n'en dit pas plus, ayant bien compris à quelle maladie elle avait affaire.
Hansi Zoe : "Bien. Mademoiselle Ackerman, vous êtes atteinte d'un sérieux cas d'amnésie suite à votre accident.
- Un accident ?
- Ah, oui, vous avez failli être renversée par une voiture, mais un jeune homme vous a sauvée et a appelé les pompiers. Vous avez perdu connaissance..."
Mikasa réfléchit un temps. Un jeune homme... Elle se rappelait avoir discerné un visage masculin lorsqu'elle était encore dans les vapes. Est-il possible que ce soit celui de son sauveur ?
Mikasa : "L'avez-vous vu ? Mon sauveur ?
Hansi Zoe : Non. Il faudrait demander à mon collègue, Erwin Smith. Il était là et c'est lui qui a reçu l'appel. Je peux vous accompagner, si vous le souhaitez.
- Merci... Il est peut-être la seule personne dont je me souviens, je voudrais être sûre que c'est lui. Et j'aimerais le remercier..."
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Sauvée {EREN x MIKASA}
FanfictionUn soir, un homme du nom d'Eren Jäger sauve d'un accident une jeune femme, Mikasa Ackerman, qui perd tout de même connaissance. Lorsqu'elle se réveille, elle ne se rappelle que de deux choses : son nom et le visage de l'inconnu qui l'a sauvée. Ma pr...