C’est appréhension que je me rends à l’entreprise familiale une petite boule au ventre les employés ont tous été choqués d’apprendre les agissements de mon père, lui qui semblait si respectueux. Beaucoup ont cru que c’était la fin mais Bastian a réussi à les rassurer en leur expliquant que j’allais reprendre la direction dès que possible. Malgré que mon père soit en détention Bastian n’a pas hésité à engager un garde du corps, un certain Conor, je n’étais absolument pas d’accord mais selon lui ça le rassurede savoir cet homme avec moi. En arrivant je sens certains regards sur moi comme si j’étais une criminelle qui a fait mettre son père en prison. Je me tourne vers eux le regard menaçant puis ils retournent à leurs postes sans discuter. Entre ses problèmesfinanciers qui commencent juste à se résoudre et cette affaire les employés vont avoir besoin de quelqu’un de fort mental pour les soutenir, les aider à traverser ça. Parfois je me demande si j’ai les épaules pour ça ? A peine ais-je fini mes études que je prends la place de mon père mais quel autre chose ais-je ? Je salue les employés que je croise avant de monter à l’étage dans le bureau de mon père. Un frissons me parcourt le corps en entrant mais je me ressaisis, la première chose que je fais c’est d’éliminer toutes ces bouteilles d’alcool puis m’installe au bureau où de nombreux papiers trainent. Mon père déteste vraiment l’organisation et dire que j’ai rangé ça il y a cinq mois. Conor reste devant la porte. Le temps de classer les demandes, les commandes de matières, les bons de réception, la comptabilité, rassurer les clients que l’entreprise tiendra ses délais qu’ils est déjà seize heures. Je me pose cinq minutes avec un thé quand on toque sûrement un employé.
<<-Entrez dis-je
-Tu as l’air si sérieuse derrière ce bureau s’exclame Bastian
J’ai du mal à me dire qu’il est parti plus tôt du travail pour venir ici pourtant le voilà devant moi souriant.
Qu’importe l’heure de la journée son costume est toujours nickel je me demande comment il fait moi je me suis plus aussi fraîche que ce matin. Mon chemisier est un peu sorti de mon pantalon.
-Je n’ai pas vraiment le choix
-Tu as l’air épuisée
-C’est le cas j’ai passé ma journée à tout ranger, rassurer les clients
-Ton père ne classait rien ?
-Non heureusement je connais la méthode de classement par cœur
-Et si on allait manger quelque part ce soir ?
-On ne peut pas commander et manger à la maison ?demandais-je
-Si tu veux
-Merci
-Tu t’en sors avec tout ça ?
-J’ai l’impression d’avoir volé ce poste avouais-je tout en me levant pour venir vers lui
-Pourquoi tu dis ça
-Certains employés me regardent comme si j’étais une criminelle
-Ignorez les aucun d’eux ne sait ce que tu as vécu dans cette pièce
-Je ne veux plus y penser
-Tu es sûr de dormir assez en ce moment ?me questionna-t-il tout en caressant ma joue avec sa main
-Oui ne t’en fais pas
-Je t’ai encore entendu te lever
-Je fais des cauchemars parfois
-A cause de ce qui s’est passé ?
-Oui
-D’après l’inspecteur ton père devrait passer devant un juge prochainement
-Il comprendra peut-être la gravité de tes actes
-Tu as encore du travail ?
-J’ai assez travailler pour aujourd’hui tout ce que je veux c’est rentrer à la maison avec toi dis-je en allant chercher ma veste ainsi que mon sac >
Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés pour prendre italien ainsi que des glaces pour le dessert. A la maison on s’installe sur le canapé devant un bon film tout en mangeant, ce soir je n’ai pas envie de me casser la tête. Après de délicieuses pâtes au pesto je commence à avoir quelques frissons, sans attendre je me rends au dressing où je repère un pull à Bastian, il est gris en laine fine. Lui qui met toujours des costumes ne devrait pas m’en vouloir et puis il est si doux. Quand je l’enfile il est un peu grand pour moi vu la carrure de mon homme mais c’est dans cette tenue que je reviens au salon sous l’œil surpris de Bastian.
<<-C’est mon pull ça ?
-Tu n’en met jamais je peux bien te l’emprunter quand j’ai froid répondis-je tout en venant près de lui
-Il te va très bien
-Je flotte dedans tu veux dire
-C’est la première fois que tu me piques des affaires remarqua-t-il
-Tu n’aimes pas ?
-Loin de là dit-il en me prenant contre lui ça me fait plaisir
-Merci
-Pourquoi tu me remercies ?demanda-t-il surpris
-Sans toi j’aurais déjà sombrer avec les révélations de mon père pourtant je continue de me projeter même si c’est dur à encaisser
-Ce ne sera pas trop dur de ne pas le voir au mariage ?
-Non mon oncle m’amènera à l’autel
-Tu bouscules toute ta vie pour moi
-Tu l’as rendue meilleure même si au début j’ai cru que tu allais la compliquer
Comme seule réponse il me serre un peu plus contre lui tandis que ma main joue sur ses abdos, depuis l’incident il est tellement prévenant, s’assure que je ne manque de rien. Même si son envie de paterner se fait un peu plus ressentir en ce moment je ne lui en tiens pas rigueur. En y réfléchissant cette maison semble vide malgré la chaleur qu’on essaye d’y mettre, certaines pièces sont vides et ne servent à rien. Je me demande pourquoi il a acheté aussi grand ? C’est vrai que des enfants donneraient de la vie à cette maison qui en manquent parfois. Je n’oublie pas ce que j’ai dit jusqu’à présent mais une fois l’entreprise remonté sur pied ce serait un projet.
-Tu ne trouves pas que la maison manque de chaleur ?demandais-je
-Pourtant on a ajoute de la décoration comme tu l’as suggéré
-Pas cette chaleur, celle d’un foyer
-Ma chaleur ne te suffit pas ? demanda-t-il surpris
-Je parle de la chaleur qu’on ressent quand enfant on rentre chez soi qu’on voit ses parents heureux
-Mia qu’est-ce que tu es en train de me dire ? J’ai peur de mal comprendre
-Cette maison est bien trop grande pour nous deux alors pourquoi d’ici quelques années y ajouter des personnes
-Tu veux des enfants avec moi ?renchérit-il mais je pensais que
-Je veux d’abord régler certaines choses avant d’y penser de manière concrète mais j’ai repensé à ce que tu m’as dit et tu n’as pas totalement tord
-Tu n’imagines pas combien je suis heureux
-Je ne suis pas encore enceinte
-Non mais si tu veux des enfants avec moi c’est que je compte pour toi
-C’est le cas
-D’où ta crise de jalousie ajouta-t-il d’un ton taquin
-Ne remet pas ça sur le tapis ! Je n’aime pas cette femme c’est tout ! dis-je tout en me redressant
-J’aime quand tu es jalouse mon ange mais la seule femme qui compte à mes yeux c’est toi dit-il en me regardant tendrement
-Tu me testes ?
-Je n’en ai plus besoin tu le montres toi-même que tu es jalouse répondit-il en me reprenant contre lui
-Idiot
-Mais tu l’aimes l’idiot
-Tout ce que je te demande c’est de ne pas inviter Faith au mariage
-Sinon ?
-Je la tue
-Tu es trop gentille pour ça
-Ne sous-estime pas une femme
-Ne t’en fais pas elle ne sera pas présente >>
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Le contrat
Teen FictionAcculé de dettes un père se voit dans l'obligation de donner sa fille en mariage à Bastian un redoutable homme d'affaires. Sa fille Mia sera-t-elle malheureuse ou heureuse avec cet homme? Et si ce mariage allait au final révélait les secrets de ces...