Chapitre 21

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Une matinée à faire différents examens donc je ne connais pas le nom. Le médecin a pris ma tension, poser plein de questions. Je pensais que Bastian s’inquiétait trop mais apparemment j’ai une petite tension. En ce moment je ne pète pas la forme mais pour moi c’était du stress rien de plus. Deux heures plus tard on sort enfin de l’hôpital pour aller manger et pour une fois je mange de bon cœur. J’ai peur de croiser mon beau-père après mais avec Bastian à mes côtés je ne risque rien. Il a exprès prit sa journée pour venir avec moi faire mes examens mais le pré-diagnostic du médecin ne le rassure pas.

Quand on arrive à la demeure familiale je stresse un peu vu ce que j’ai appris la veille mais sa mère n’y est pour rien. Main dans la main on arrive chez Mégane qui semble ravi de nous voir après deux semaines à se parler au téléphone. On s’installe dans le salon.
<<-Tout va bien Mia tu es un peu pâle ?
-Oui
-Elle a beaucoup de travail en ce moment explique Bastian
Même s’il déteste son père il veut préserver l’image que sa mère à de lui ce que je trouve admirable.
-Acharnée de travail comme toi
-On va lever le pied ne t’en fais pas
-Tu en veux encore à ton père ?
-Maman tu sais qu’entre lui et moi c’est tendu
-Oui mais j’aimerai tellement passer une journée sans tensions
-Pourquoi tu ne le quittes pas ?demande Bastian
-Je l’aime malgré son comportement

Elle me rappelle tellement ma mère qu’importe les actes de son mari elle lui reste fidèle et amoureuse comme au premier jour même si elle n’est pas traité à sa valeur. Je me suis aussi sacrifié pour Bastian mais pas de cette manière. Je ne les comprendrais jamais mais l’amour à certaines raisons qu’on ne comprend pas. On arrive finalement à discuter d’autres choses. Mégane est une mère dévoué à son fils, n’hésite pas à le protéger de son père même si elle doit prendre des coups à sa place.

Un bruit de porte qui claque nous informe que Ron est rentré, en entrant dans le salon il me regarde bizarrement comme un réflexe Bastian prend ma main. Il pose
sa main puis nous rejoins.
-Tu peux m’expliquer ce papier que j’ai reçu ce matin sur mon bureau ?demanda-t-il
énervé
-Je ne veux plus que tu t’approches de Mia
-C’est ma belle-fille enfin
-Que tu harcèles pour qu’elle tombe enceinte d’un garçon
-Cela me parait normal
-Ron cela ne change rien que ce soit un garçon ou une fille intervient sa mère
-Ferme la !
-Comment vous pouvez lui parler comme ça ?m’écriais-je hors de moi elle vous aime plus que tout, accepte tout ce que vous faites et ferme souvent les yeux alors respectez
là ! Une femme n’est pas inférieur à vous mais égal !
-Mon fils tu as épousé une féministe
-Les types comme vous me dégoûtent ! Détruire une famille ne vous fait rien ?
-Ne me compare pas à ton père alcoolique
-Oh mais vous êtes comme lui ignoble et ingrat dis-je avant de me lever >>

Je me dirige vers la porte qui mène à la salle à manger pour m’éloigner de cet homme quand ma vision se trouble à nouveau. Pas encore j’ai mangé correctement je ne peux pas être ne manque d’énergie ou de sucre. Pourtant je me sens tomber.

A peine je tourne la tête que je vois Mia tomber, je la rattrape avant qu’elle ne heurte le sol. Elle a beau me dire que tout va bien ces malaises ne sont pas normaux mais je dois attendre les résultats des examens pour savoir de quoi elle souffre. Toutes ces affaires familiales l’épuisent et moi je n’ai rien vu. Je l’a porte jusqu’à mon ancienne chambre pour qu’elle s’allonge et soi au calme. Ils ne sont jamais importants ou grave mais sont récurrents. Quelques minutes plus tard elle revient à elle pâle. Ma mère entre avec une boisson sucrée de quoi lui redonner des couleurs.
<<-Qu’est-ce qui s’est passé ?demanda-t-elle
-Tu as fait un malaise
-Encore ?
-Tu dois plus te ménager
-C’est venu d’un coup
-Je vais demander à Bryan de prendre le relais quelques jours le temps que tu te reposes je travaillerais de la maison
-Mais
-Pas de mais ta santé est plus importante
Et la société ?
-Elle va de mieux en mieux ne t’inquiète pas tu fais du très bon travail
-Ton père ne m’en veux pas trop ?
-Ca m’est égal répondis-je tout en lui caressant la joue gauche tout ce qui compte c’est toi on va rentrer pour que tu te reposes >>

Doucement elle relève mais par précaution je préfère la porter jusqu’à la voiture, durant le trajet elle s’est endormie au bout de quelques minutes. Arrivé à la maison je la porte puis monte la coucher, l’accumulation de fatigue devient trop importante. J’espère avoir bientôt les résultats, d’après le médecin demain en fin d’après-midi. Elle dort comme un ange blotti sous la couette.

Le contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant