Chapter 8

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On étais simplement là.

A ce regarder dans les yeux, et à ça demander si, un jour, on arriverait à savoir pour quoi l'autre était comme ça.

Je ne savais pas si c'était de l'amour qui me faisait au temps pensais à lui, je ne pense pas. Je pense que c'est le fait que je rencontrai quelqu'un avec autant de douleur dans les yeux, quelqu'un qui avait vécu. Je pense aussi qu'il y avait une part de curiosité, on voulait tous les deux savoir ça que cachait l'autre.

« Tu peux venir me voire El' je vais pas te manger! »

Sa voix m'avait fait sortir de mes pensées.
[Si seulement tu savais Raphaël, ce n'est le fait que tu me manges qui me fait peur. C'est le fait que tu me cerne, que tu m'abandonnes, que tu me laisse la, combattre le monde toute seul.

« J'ai pas peur de toi! »

« On dirait que tu essayes de te persuader! »

[Salaud, connard, tête de con, andouille, psychopathe, enfouirez, toxico,Nekfeu du pauvre...]
Bref plein de nom d'oiseaux met venu à l'esprit.

« Si c'est comme ça je me casse tête de con! »

C'est sûr cette belle phrase de fin que je tourna les talons et m'en alla.

En tendant l'oreille je l'entendît arrivais en courant pour me rattraper.
J'aimais bien le fait qu'il me rattrapait toujours, que ce soit lui qui revenait (ça reboostait mon ego).

« Arrive t'il d'un pas léger »

« T'as déjà de la chance que je te cours après microbe »

Sur ses belle paroles il me tapa l'arrière du crâne.

Cette légère altercation nous fit rire. Ce rire...

Ce rire est une drogue et j'en ferait volontiers une overdose.

«Alors on fait quoi aujourd'hui t'as cours, moi je peux sécher. »

« Non j'ai pas cours et tu pourrais déjà commencer par enlever ton bras de mes épaules »

« Arrête je suis sûr que tu kiffes »

Il avait resserré son étreinte
[N'importe quoi! Je kiffe pas, hein je kiffe pas ?]
Mais je ne disais rien, en réalité avec du recul je pense qu'il avait raison, avec son bras sur mes épaules j'avais l'impression d'être en sécurité, de pouvoir tout affronter...
C'était le même sentiment que la première fois.

« On pourrait commencer par aller manger j'ai faim. »

« Tu manges tous le temps »

[Aie]
Si seulement il savait.

Je pense qu'il avait vue ma tête blêmir car, il c'était excusé quelque seconde après.

« Merde désolé j'ai dit une connerie ? »

« Nan t'inquiète c'est juste que j'ai des TCA. »

« Et toi tu dis ça au calme. »

« Quoi tu veux que je pleure? Nan merci, trop peu pour moi.

« Et beh y'a l'air d'avoir un sacré petit bout de femme. »

Je lui avait adressé mon plus beau doigt et nous nous étions souris, comme si nous deux, ça ne datait pas de seulement 1 semaine et demie.

« J'ai que 2 ans de moins que toi tu sais ? »

Il c'était arrêté de manger et me regardait d'un air perplexe.

« Tu m'as traité de microbe tout à l'heure, j'ai que deux ans de moins que toi et tu fais même pas une tête de plus que moi. »

« T'es comme même mon microbe. »

« Mon ? Fait gaffe le Fenec tu commences à t'attacher à moi. »

« Non t'es mon microbe parce que c'est impossible de se débarrasser de toi et parce que tu me bouffe ma santé. »

« Ça c'est la vieillesse... Eh pas obligé de me lancer une frite déçu, t'es malade c'est sacré! »

« Non c'est toi qui m'use tu es hyperactive et tu souris souvent, c'est....déstabilisant. »

« Je suis réellement hyperactive et je souris mais ça ne veut pas dire que la vie et parfaite, juste je préfère plutôt que de faire la gueule, et c'est mon charme qui te déstabilise. »

« Rêve pas mon ange... »

Ça a était à mon tour de lui lancer ma frite.

« Je croyais que c'était sacré »

« Tais toi et mange le vieux. »

EphémèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant