Ma vie de Grosse

CHAPITRE VIII

Je n'ai pas beaucoup dormi, les paroles de Charles raisonnaient dans ma tête et dans mon cœur.
Il m'aimait et me le disait aussi souvent qu'il le pouvait et voulait. Mais moi, j'avais du mal à lui dire que je l'aime, mais je l'aime pourtant mais c'est si dure que ça sorte... Je ne sais quelle est la raison, par SMS je le lui disais mais de visu... C'était autre chose.

Je le regardais dormir, accroché à moi comme si j'allais m'enfuir.
Il n'est pas que beau Charles, il a un cœur magnifique, aussi beau dedans que dehors.

Je m'approche de son visage, lui fais un bisou sur la bouche et je chuchote

- Je t'aime tellement mon Chacha

Je refais un autre bisou quand je sens sa main sur ma tête, il me pousse vers lui et approfondi mon bisou tout simple en bisou pas tout simple. Je ne sais combien de temps dura se baiser mais on s'arrêta pour reprendre nos souffle, asphyxiée par un baiser quelle douce mort pensai-je.

- je t'aime aussi Patrick dit- il en souriant.

- Eh... Je le tapais. Tu sais que je déteste ce prénom.

- je sais ahahah

Je m'evertuais à essayer d'atteindre son visage mais il me bloquait avec ses mains.

Je me suis mise sur les genoux, j'ai pris un oreiller et je l'ai frappé avec, s' en est suivie une bataille d'oreillers.
Je vous dis pas le boucan qu'on a fait. On se tapait vraiment en fait. Lol

Et puis j'en ai eu marre, j'ai profité d'un moment d'inattention pour mettre mes mains autour de son cou. J'allais en finir et il allait déclarer forfait d'ici là. Mais par je ne sais quelle magie, il a débloqué mes mains, s'est retourné et les a bloqué au dessus de ma tête en me poussant sur le dos.

- l'homme reste l'homme me dit-il.

- hum

On se regardait pour se jauger un instant quand l'atmosphère changea, j'ai vu son regard s'attarder sur ma bouche et j'ai compris qu'il avait vraiment  envie de moi. Et j'ai eu un peur.
Je ne me sentais pas prête.

- laisses moi

- non

Il m'embrassa. Il était sur moi, bloquait mes mains avec une de ses mains et de l'autre me caressait le visage.

Il finit par laisser mes mains quand il senti que moi aussi je ne voulais plus rompre ce contact.
Et on resta là, à se toucher, s'explorer et se bécoter.
Je savais qu'il n'irait pas plus loin que ça, même si je percevais clairement la manifestation de son désir.

C'est à 14h quand mon téléphone sonna que nous avons
Arrêté de nous embrasser, je n'ai jamais vu ça, j'étais étonnée du temps passé.

- il est 14h!!!

- ah bon? L'heure passe vite

- il faut que je rentre.

- déjà ? Restes encore un peu

- mais maman !

- ok ok tu as raison, d'accord. J'ai mis tes vêtements à sécher sur le balcon. Je crois que c'est bon tu peux les prendre.

- mais pourquoi ils étaient mouillés ?

- je te raconterai ça après va te changer.

- hum tu es louche.

- dis la fille qui ne supporte pas l'alcool.

Je lui tirai la langue, pris mes vêtements et j'allais m'habiller dans la douche.

- il n'y a rien que tu caches que je n'ai déjà vu hein Madame.

- aucune pudeur franchement. Tu es un pervers au fond