¤ Aяcαηє x Rєαɗєя ¤

~Viktor x reader female~ [In sickness and in death]

~One-Shot~

Elle souffrait depuis toute son enfance, et cela c'est avérer être un peu plus douloureux à chaque étape de sa vie. La jeune fille était dans un état fragile, non pas qu'elle souhaitât l'être, mais elle n'avait pas trop le choix malheureusement. Sa vie était rythmée de par son cœur qui semblait toujours en plein effort à n'importe quel moment de son quotidien. Des douleurs atroces et aiguës, constamment. Elle ne pouvait rien y faire. À part juste se contenter d'essayer de ne pas y penser malgré son souffle court, sa peau virant un peu plus pâle qu'auparavant, et ses muscles qui lui tiraillaient dans l'entièreté de son corps. Pour s'occuper et ne pas trop s'apitoyer sur son sort, la jeune fille avait décidé de se tourner vers le bricolage, réparer des choses, les améliorer ou encore tous simplement créer tout type de chose qui lui passait par la tête.

Tout d'abord, elle chercha à fabriquer quelques objets capables de l'aider au quotidien ; atèles ou encore corset pour son dos qui lui faisait souffrir. Puis petit à petit, elle commença à créer d'autres objets pour révolutionner le monde. Elle avait appris à confectionner tous ses objets à partir de livres qu'elle possédait. Des livres médicaux, scientifiques... Mais ça pratique suscita bientôt l'intérêt des gens qui peuplait la ville où elle se trouvait. Elle se forgea une réputation envers les habitants qui lui demandait sans cesse pourquoi elle ne voulait pas continuer ses recherches à l'université de Piltover. Ce à quoi elle répondait toujours : « Je ne vois pas pourquoi j'irais là-bas surtout que je ferais tache. » Avant de repartir aider une autre personne malgré ses douleurs persistantes qu'elle désirait plonger dans l'oublier par son travail acharné.

C'était ainsi que se déroulait son quotidien, les douleurs insupportables qu'elle cherchait à oublier, et se tuant un peu plus à la tâche par le travail qu'elle cherchait à aboutir mettant sa santé de côté. Cependant, un jour de pluie alors qu'elle sortait tout juste d'un magasin pour trouver des pièces détachées, son cœur s'accéléra considérablement et elle manqua de tomber sous le tiraillement. Au loin, un yordle marchait rapidement et ses petits pas précipités se faisaient entendre de plus en plus près de là où se trouvait la jeune femme mal en point. Arrivé à sa hauteur, il lui demanda si tout allait bien. Mais sous l'effet de la douleur, aucun son ne sortit de sa bouche. Bien sûr, ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait, mais malgré tout, cela restait à chaque fois vraiment douloureux et éreintant pour la jeune femme (c/c). Sa gorge se rétrécissait à un point où elle ne parvenait presque plus à respirer, et sa poitrine se contractait à l'en faire mal à s'en étouffer de par le manque d'air qu'elle subissait.

La petite main pelucheuse lui prit sa main crispée d'une douceur incroyablement chaleureuse, il ne cherchait pas vraiment à savoir qui elle pouvait être ni tout autre chose. Il était simplement là pour l'aider à aller mieux, sans aucune autre intention. Il l'avait vue s'écrouler au sol sans prendre la peine de se réceptionner à l'impact, ce qui l'avait fortement inquiété. Et patiemment, il resta à ses côtés afin de s'assurer que tout rentre dans l'ordre. Il n'était pas rare de voir des gens s'effondrer à Zaun, mais en observant un peu mieux la jeune femme et en voyant son accoutrement, il comprit qu'elle ne venait pas de cette ville, mais bien de la grande cité de Piltover. Alors naturellement, il s'inquiéta plus qu'à l'origine pour la jeune femme. Elle était assez jeune, à peu près la vingtaine. Et dans la cité du progrès il était plus qu'étrange d'un tel état de santé en son sein surtout à cet âge là.

Petit à petit, alors que le visage de la jeune femme reprenait peu à peu de la couleur, et que ses muscles se décontractaient doucement, le petit être à ses côtés se décala quelque peu pour lui laisser se réoxygéner convenablement.

Une fois qu'elle fut bien remise, le petit yordle se décida à lui poser quelques questions, surtout l'une qui l'intriguait depuis le début.

« Que faite vous ici dans la basse ville ? »