Trois vies pour une vie.

Peur.

J'allais l'hypnotiser mais elle s'évanouit dans mes bras. Son coeur bat tellement vite. Elle va se réveiller avec ces images dans sa tête, elle a peur de nous je l'ai remarqué. Je regarde ce jardin et je vois que c'est une horreur, pour une personne comme Ana c'est traumatisant. Je la prends dans mes bras et la soulève. On doit rentrer. Nos hommes vont rester ici pour nettoyer ça et nos prisonniers seront enfermés pour être interrogé.

***

Quand on est arrivé à la maison, elle était toujours dans les vapes mais sa respiration et les battements de son coeur se sont tranquillisés. J'ai déposé Ana chez moi dans la chambre qu'on lui a donné et avec la haine que j'ai en moi, j'ai quitté la demeure pour me diriger vers l'autre propriété de mon père où se trouve le donjon. C'est là qu'on a amené les prisonniers de guerre si on peut les appeler comme ça. Ma haine n'a fait qu'accroître.

_Ouvrez la porte! Avais je dis en arrivant.

Ils ont ouvert la porte du donjon et je me suis dirigé vers leur cellules. Je voulais les torturer. Ils m'ont empêché de lui avouer la vérité en douceur, elle m'a regardé comme un monstre, elle s'est évanoui en me regardant, elle a vu la pire face que je puisse avoir.

Je les ai vu et j'ai remarqué que celui qui avait la nuque brisée s'est réveillé et celui avec les jambes et bras enlevés, on voyait que ses membres commencés à repousser.
Je suis entré dans la cellule de celui avec tous les membres. Il gardait la tête baissée et fuyait mon regard. Ce n'était pas la peur, non! Il était déterminé à ne rien lâcher. Voilà notre point commun, je suis également déterminé à le torturer jusqu'à la mort.

_Que nous voulez vous? Ai je demandé adossé sur le mur en face de lui.

Il m'a regardé de la tête au pied puis il a baissé les yeux encore. C'est vrai que ma question est étonnante avec le ton utilisé. C'était calme et posé.
Sans me soucier de où je suis, j'ai enlevé ma veste et ma chemise pour rester torse nu. J'ai appelé un des vampires qui gardent ce lieu pour lui les donner et lui emprunter une dague et une arme à feu avec des balles en argent. J'ai pris place en face de lui, oui par terre.

_Que nous voulez vous? Ai je demandé encore avec calme.

Aucune réponse!

_Pourquoi nous avoir attaqué ? Demande je après une balle dans son bras.

Quand je vois qu'il va pour enfoncer ses doigts pour retirer la balle, je tire dans l'autre bras.

_Que cherchez vous?

Toujours rien. Et je tire dans les deux épaules. Mais il ne veut pas répondre. Je tire encore une fois dans ses deux cuisses mais il ne lâche pas un seul cris, que des gémissements.
Je ne sais pas combien de temps, mais je me suis retrouvé avec un corps troue de partout. Je le laisser pour qu'il puisse récupérer un instant, il n'a pas perdu connaissance avec un peu de temps il pourra extraite les balles.

La dague et le pistolet dans mes deux mains, je laisse tomber ma tête derrière. Le plafond est sombre. Est ce de couleur noir ou une autre couleur ? Je ne sais pas, c'est sombre. La pièce est sombre, oui elle est sombre mais je vois dans le noir j'ai les yeux pour ça. Il fait froid, je le sens sur ma peau froide, un effet d'être vampire. La peau est froide mais je n'est pas froid.

C'est silencieux, pourtant.. j'ai une ouïe développée, je suis sensé tout entendre, la noirceur de cette pièce se reflète à celle de mon âme, l'air semble frais, vraiment frais. Est ce parce que je n'ai pas quelque chose sur moi? Non! Pourtant je sens un froid, non pas un froid qui m'incite à porter un t-shirt ; non.. je veux tuer.

Je me sens sombrer, la noirceur m'envahit, j'ai comme l'impression de sentir des démangeaisons, des piqûres sur ma chaire. Je me sens à l'étroit, je veux m'en aller, quitter cet endroit qui me brûle, qui me détruit. Mon âme crie vengeance. La raison je n'en sais rien. Que fais je là ? Dans.. dans quoi au juste je ne sais pas! Je suis perdu, je me sens mal. J'ai le goût de la trahison, c'est comme si je l'ai trahi. Je me dégoûte juste par l'image qu'elle renvoyait. Je veux fuir.