Nyanza Lac

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Je sens que je vais passer les meilleurs vacances et en bonne compagnie. Pense je en regardant Ana.

Ooh.. Ana. Tu es magnifique avec tes cheveux qui volent sous l'action du vent et ton sourire heureux qui ne te quitte pas.

***

On a repris notre voyage après le repas où Angelo et moi on feintait de manger.

On s'est assis pour regarder les vagues du lac en silence. C'était un silence apaisant, on sentait que tout le monde était à son aise.

Vers quinze heures, on a repris la route pour Nyanza Lac. Là où on va passer la nuit. J'ai réservé les chambre à East African Hôtel. Un endroit beau d'après les dires.

Le plus génial quand on passe la route de Rumonge, c'est qu'on passe tout le long du lac jusqu'à Nyanza Lac. Le lac reflète le soleil et au fur et à mesure que le soleil se couche, on voit le changement de couleur sur la surface du lac.

Quand on arrive à notre hôtel, on nous attribue chacun sa chambre.
La construction est assez spéciale. On dirait de petites maisons liées unes avec les autres.

Pour me détendre, je décide d'aller à la piscine.
L'eau est froide mais ça ne me fait rien. Je fais des longueurs et de largeurs de la piscine et un million de souvenirs passent dans ma tête.

_Shhh.... C'est froid. Comment tu peux supporter ce froid? S'exclame une voix féminine.

Je relève la tête et je vois Ana accroupi devant la piscine.
Elle porte une petite robe d'été, ce qui lui va très bien.

J'hausse les épaules comme réponse.

_J'aime bien. Dis je.

Elle me regarde comme si elle voulait savoir ce qui passe dans ma tête.

_Tu sais.. Carl est psychologue. Il a dit qu'il sentait une solitude chez toi. Dit elle.

_C'est vrai. J'ai jamais eu des personnes qui me comprennent exactement sauf mes parents. Je dirais que.. je ne me suis pas encore trouvé, je n'ai pas encore trouvé ma place. Dis je.

Je ne me suis jamais senti moi même parceque je ne sais pas qui je suis. Je suis trois personnes à la fois et je ne suis personne. Ma place n'a jamais été dans le monde des vampires ni des humains, je ne suis aucun critère pour définir ce que je pourrais être. Et dans tous les deux mondes, j'ai toujours suscité une attention désagréable, on ne me comprend pas.

_Que veux tu dire? Demande t'elle.

J'hausse les épaules car elle ne comprendrait sûrement pas. Personne ne peut comprendre à moins d'être mes parents.
Les autres m'acceptent tel que je suis mais je reste un phénomène inexpliqué.

_Laisse tomber.

_Gardes le. J'en ai pas besoin. Mais une chose, ne m'oublie pas.
Je ne suis pas taxi man mais un de tes voisins. A la prochaine la voisine. Récite t'elle.

Ce sont mes mots d'il y'a cinq ans.

_Je t'ai reconnu. Dit elle.
Tu es celui qui m'a ramené chez moi. Continue t'elle en souriant.

_Comment tu t'es souvenue de ça?

_Ta moto. Et désolée de t'avoir traité de taxi man.

Je rigole sur cette pensée.

_Y'a pas de problème.

_Et toi ? Comment tu m'as reconnu ?

_Ta maison.

Trois vies pour une vie. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant