Quotidien

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Je me lève dans le noir amical de chez moi.

En permanence me sentant oppressé,

J'erre dans un appartement vide de sens,

Pareil à cette douce intoxication humaine

Que je vois apparaître par ma fenêtre

Au côté de leurs frères, amis : Les pigeons.


Me dévisageant à chacune de mes sorties,

Je ne sais lequel est le plus oppressant;

Le monde ou mon appartement?

De leurs bouches funèbres et accusatrices,

Ils me jugent à tout va. Mais, où est le mal

A ne plus vouloir être un mouton de pâturage?


J'ose espérer qu'un jour ces pauvres pantins

Ouvriront leurs yeux que la lumière divine clos

Et qu'ils me comprendront, moi le chat noir

Passant son temps à entendre des âneries sur lui

Alors que les ânes, ce sont plutôt vous,

Pauvre pathétiques animaux débiles.


Meian Raita

En vers libre, et contre tousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant