Songe

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Songe

Par une nuit ou rêve et désirs sont mêlés,

Le hibou, seul, chante son amour sur un toit.

La réalité est si dure à exister,

Le souffle lunaire me transporte vers toi...

Et je nous vois, nous dévisageant d'allégresse,

Ton sourire enjoliveur, m'ayant tué,

Digne de tes semblables, exposée, en Grèce

Prenant tout ton visage pour m'achever !

Soudain, je passe ma main dans tes filets d'ange,

Où, en cette mer d'ébène, je me noie,

Fragments d'hier, fils mystiques de demain ;

J'espère sentir leurs odeurs sur mes mains.

Ma main continue sa route sur tes joues.

Ce parfait visage où la perfection joue,

Là, dessus, pas besoin d'aucun ajout.

Quelque chose attire mon regard dans le tiens...

Ses fameux yeux profonds, où personne ne tient,

Je veux, plus tard, y tenir, avec ton soutien.

Nous serons pieds et mains lié pour l'éternité,

Les gestes de l'un seront les gestes de l'autre,

Quoi de mieux que de vivre en ta possession ?

Mais voilà que l'on m'enlève ma déité...

Ô perfide et imprévu saints, dont l'apôtre,

Gaiement, joue de mon songe, avec précision...

Meian Raita

En vers libre, et contre tousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant