par intérêt - Shikamaru x Temari (partie 1)

chapitre 22

Prise de panique à la vue de la vidéo, la jeune Temari se retrouve à courir partout dans le château, uniquement vêtue de sa robe de chambre, une longue robe blanche. C'est ainsi qu'elle cherche l'auteur de cette mascarade, vêtue tel un ange à peine extirpé de son sommeil.

Devant la porte du bureau royal, deux gardes sont installés, le regard droit et l'arme déjà présente dans les mains. Ils voient arriver la princesse, de l'autre côté du couloir, et en viennent à murmurer des bribes de phrase que la jeune femme est incapable de déchiffrer.

"- Laissez-moi entrer, vient-elle presque crier." Tandis qu'elle accélère les pas pour se retrouver face à eux, ils se sont légèrement écartés de la porte pour lui donner l'accès, acceptant donc sa requête.

C'est ainsi qu'elle le découvre, lui, Kuroro Lucifer. Il est assis, sur le siège royal, une pile de papier face à lui. Comment ose-t-il ? Elle revoit alors son paternel, assis sur le siège, siège qui lui revient de droit. Lorsqu'il la remarque, il n'ose même pas lui adresser un mot, il lui adresse un regard presque désintéressé. Dans la salle, quatre soldats, un à chaque coin de la pièce. Ils sont immobiles, prêts à attaquer à n'importe quelle occasion. Ainsi, Kuroro est bien protégé que ne l'a jamais été le roi.

D'ailleurs, elle y repère un garde qu'elle connaît bien : Kankuro. Silencieusement, il se tient droit, à droite du chef. Alors, il n'a strictement rien dit ? Il n'a aucun problème avec ça ? C'est effrayant, et littéralement énervant.

"- Comment osez-vous, s'énerve Temari en venant se placer ses deux mains sur le bureau ?" Ses cheveux en pagaille viennent s'accorder avec la bretelle de sa robe de chambre qui peine à tenir correctement sur son épaule. Son visage laisse apparaître une mine bouillante de colère, comme elle ne l'a jamais été. "- Quittez ce siège de suite."

Les soldats font un pas en avant, ne souhaitant aucunement que la princesse n'effleure ne serait-ce qu'un centième du corps de leur supérieur. Seul Kankuro reste immobile, ne sachant sûrement pas comment se placer dans une telle situation. Fort heureusement, il leur indique directement de s'arrêter d'un simple signe de main pour répondre : "- Que souhaitez-vous, Temari ?"

Il se lève alors, faisant le tour du bureau pour venir se placer face à la jeune No Sabaku. C'est ainsi qu'il lui fait face, regardant la jeune femme - aussi petite soit-elle, d'un air bien trop hautain. "- Je souhaite que vous quittiez le bureau de mon père."

Sans prendre la peine de faire attention aux mots prononcés par la femme face à lui, Kuroro pose ses deux mains sur les hanches de la jeune femme pour venir la plaquer contre le bureau. La force avec laquelle il la maintient, et le souvenir du couteau encore présent sur son cou, pousse la jeune femme à rester silencieuse. "- Pour qui vous prenez-vous pour me parler ainsi ?"

Temari reste immobile, tournant son regard vers son frère qui ne semble pas faire un mouvement. Alors qu'elle s'apprête à repousser le jeune homme, Temari ose prononcer ces quelques mots : "- Pour la femme que vous n'aurez jamais."

C'est ainsi qu'elle la sent, cette gifle qui assène sa joue. Il vient de la frapper, littéralement. Profitant du fait qu'elle soit sonnée, il place son visage dans le cou de la brune, venant déposer un doux baiser sur la blessure qu'il lui a lui-même adressé pour dire : "- Vous êtes déjà mienne, Temari No Sabaku."

Sans s'arrêter, il vient laisser sa main - présente normalement sur sa hanche - descendre doucement pour venir passer en dessous de sa robe. Cela en est trop pour Kankuro qui quitte son poste pour courir vers le chef dans le but de le séparer de sa sœur : "- Comment osez-vous manquer autant de respect à la famille royale, et à la future reine ?" Il tourne sa tête vers les gardes qui l'entourent avant d'ordonner : "- Emmenez cet homme dehors, je ne veux plus voir Kuroro Lucifer au sein du palais royal."