Chapitre 9

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Il m'a déposée chez moi je me suis douchée et couchée. Demain boulot!
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CHAPITRE 9

Le lendemain matin je suis allée travailler avec la niaque. Ma journée était chill, c'était cool. Quand je suis rentrée le soir j'ai fait un détour à carrefour pour faire deux trois courses. Ce soir c'est pommes de terre carottes et un peu de viande.

J'étais en train de ranger ma chambre vite fait quand mon téléphone sonne. C'est Wahid.

Moi : Allô?
Wahid : Ouais ma gueule. Vendredi y'a match tu viens?
Moi : C'est à quelle heure?
Wahid : 20h.
Moi : Vas-y je verrai?
Wahid : Quoi? T'as un rendez-vous avec l'autre?
Moi : Non et même si c'était le cas je ne te le dirai pas.
Wahid : Ah ouais c'est comme ça?
Moi : Ouais. Bref, c'est tout ce que tu voulais me dire?
Wahid : Je voulais savoir, j'ai une tablette de chocolat de 200g avec 35 carreaux et j'ai besoin de 150g. Je fais comment?
Moi : Prends 26 carreaux. Au pire tu casses en 4 tu t'en fiche des carreaux.
Wahid : Waw elle est trop intelligente ma sœur!
Moi : C'est niveau primaire ça.
Wahid : Eh on a pas tous le même cerveau.
Moi : Mouais bon mdr.
Wahid : Pfff. Avec un chien...
Moi : Bon j'te laisse j'ai du rangement à faire. D'ailleurs je sais pas ce que tu vas faire avec ton chocolat mais fais attention à la cuisine de la daronne.
Wahid : Oui t'inquiète. Vas-y salam ma gueule.
Moi : Salam.

J'ai raccroché. Lui son kiff c'est de me déranger pour tout et n'importe quoi. Une fois il m'a appelé en FaceTime pour me montrer comment il avait bien coupé sa mangue. Il a dit que c'était une découpe tah la pub Oasis. J'ai éclaté de rire MDR. Ça mec est fou.

Bref j'ai fini mon rangement et je suis allée me coucher. J'étais en train de faire du shopping quand on m'appelle. Mon téléphone a sonné dans mes mains j'ai paniqué gros! Du coup j'ai raccroché. J'ai vu que c'était Driss. Il a rappelé et j'ai décroché.

Moi : Allô?
Driss : Ouais, ça va?
Moi : Oui.
Driss : Le « et toi? » c'est en option?
Moi : Oui apparemment.
Driss : Tu vois? Après tu vas t'étonner que je t'agresse.
Moi : Genre ça justifie ton comportement ça? Pfff. Bref tu voulais?
Driss : Bah j'appelle ma meuf pour prendre de ses nouvelles, j'ai le droit non?
Moi : Non. Où t'as eu mon numéro au fait? Je t'ai pas oublié!
Driss : Je donne pas mes contacts.
Moi : Vas-y toi.
Driss : Bref t'es là vendredi soir?
Moi : Non.
Driss : Comme t'as pas ajouté le « pas pour toi » j'estime que t'es vraiment occupée. Donc tu vas faire quoi vendredi soir?
Moi : Ptdrr bonne déduction. T'as pas à savoir.
Driss : Vas-y dis.
Moi : Non. Je peux vivre?
Driss : Arrête de faire genre je t'étouffe frère!
Moi : C'est mon ressenti.
Driss : Bah putain! Tu veux vraiment que je sois sur ton dos pour voir?! Ça se voit que t'es jamais sortie avec un mec toi.
Moi : Le rapport?
Driss : T'as trop l'habitude d'être libre.
Moi : Bah normal. J'estime que dans une relation on doit pas se sentir enfermé. En plus j'pense que tu sais pas à quel point j'suis folle. J'te jure essaye de faire le mec qui est toujours sur mes côtes tu vas regretter, je vais inverser les rôles.
Driss : C'est des menaces?
Moi : Non une promesse.
Driss : Ok la plus belle. Bref tu fais quoi là?
Moi : Je faisais mon shopping avant que tu me coupes.
Driss : Pour acheter des vêtements moches?
Moi : Pardon?! J'ai grave bon goût en fait! Sale rageux!
Driss : Moi? Rageux? J'aurais tout entendu. Tu t'habilles comme si t'avais encore 16 ans. Habille toi en femme frère.
Moi : J'te permets archi pas! Déjà est-ce que tu sais à quel point c'est dur de trouver des pantalons quand on est une femme qui fait plus d'1m80? Et puis je m'habille que quand y'a des occasions. C'est facile pour toi de t'habiller, t'as les sous, pas moi. Alors oui je mets des vêtements que j'ai depuis mes 16 ans. On a pas tous ta chance, monsieur le directeur!
Driss : T'as fini de te plaindre.
Moi : Non connard.
Driss : T'as dit quoi là?!
Moi : Connard! T'es sourd? Tu veux que je répète plus fort?!
Driss : Tu répètes en plus?!
Moi : J'avais espéré que Saphir avait raison sur toi mais t'es vraiment qu'un gosse pourri gâté.
Driss : Ouvre la porte.
Moi : Hein?

Mayday mayday j'suis touchée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant