Percy Jackson & Co: une quête à Poudlard

Chapitre 24

PDV de Thalia :

Je n'avais jamais vu Percy dans un état pareil et le voir ainsi me terrifia. J'étais très inquiète de ce qu'ils ont pu lui faire durant ces dix derniers jours. Mais de toute évidence, il ne voulait pas en parler, même pas sûre qu'il le fasse un jour. Là je l'aidais à marcher avec Annabeth, tandis que Piper nous éclairait devant. 

Chacun était partit deux par deux d'un côté du bâtiment. Annabeth nous avait appris l'architecture d'une arène et on a pu nous organiser pour tous arriver par une entrée différente. Le plan était de les prendre par surprise et d'attaquer sur différents fronts. Comme Ron nous as trahit, nous avons dû changer quelques parties du plan, mais finalement celui-ci est bien mieux. Je soupçonne d'ailleurs Annabeth de ne pas l'avoir proposé avant car elle savait qu'il y avait un traître et qu'elle attendait qu'il se dénonce.  

- Les filles vous pouvez me lâcher, c'est bon. Ma jambe guérie avec l'eau, dit Percy de sa voix rauque en me sortant de mes pensées. 

- Certainement pas, Tête de Varech.

- Mais...

- Thalia a raison Cervelle d'Algues, l'interrompit Annabeth. On va continuer à te porter, au moins jusqu'à l'arène. On va avoir besoin de toi et de tes maximums de forces pour après. 

- Je vais très bien hein. 

- Je n'en crois pas un mot, rétorquai-je. 

On continua à marcher pendant encore un moment, le chemin continuai en pente et au bout d'un moment on déboucha sur je suppose juste sous les gradins. On entendait le brouhaha des monstres juste au-dessus. 

- D'accord, maintenant on se glisse à travers les monstres et on en tue un max. Tout en faisant attention à ne pas tuer un trop gros groupe d'un coup, ça pourrait éveiller les soupçons. 

On hocha la tête. Puis, avec Annabeth, on a lâché Percy. Celui-ci réussit à marcher quelques pas mais il vacilla rapidement.  

- C'est rien, j'ai peu d'énergie c'est tout. Mais je tiendrais. Je le jure sur le Styx. 

On se regarda toute les trois inquiètes pour ce stupide fils de Poséidon qui joue les héros. 

- Bon allons-y, dit-il devant le silence. 

On partit alors vers les gradins en sortant nos armes. On commença à tuer deux ou trois monstres par-ci par-là, quelques mangemorts furent également éliminer. Percy récupéra une épée sur les dépouilles d'un monstre et nous tuions de plus en plus d'ennemis, toujours en restant prudent. J'espère que les autres réussissent à en faire autant. 

Soudain, la voix de Tartare retentit et on se figea : 

- Apportez-moi Jackson ! 

Quelques secondes plus tard deux sorciers noirs apparurent au milieu du terrain. 

- Il s'est échappé mes seigneurs. 

- Comment ça échappé ? s'écria Bellatrix. 

- Il n'est plus là, et les murs ont été explosés. 

- Les amis de Persée. Ils sont là, dit Ron. 

- Trouvez-les ! 

Tout le monde s'agita et nous fîmes tous notre possible pour ne pas être repérer. Malheureusement on était trop haut et on ne pouvait pas retourner se cacher dans le Labyrinthe. 

- Percy ! Vite glisse-toi sous... chuchota Piper. 

Mais elle fut interrompus par un monstre quelconque qui cria à l 'autre bout de l'arène : 

- Je les ai trouvés ! 

Certains attrapèrent alors Hermione et Drago et les escortèrent jusqu'au centre de l'arène. Ils avaient l'air d'aller bien malgré les monstres qui les entouraient. Bientôt, tous nos amis furent pris et se retrouvèrent sur le terrain acculés par une dizaine de mangemorts et de monstres. Et même de loin je voyais le regard brûlant de haine de Ginny envers son frère, placé dans la tribune.

- Ils sont tous là ? demanda une dracaina. 

- Non, ils manquent le groupe de Jackson, répondit Weasley. 

- Par ici ! cria un telchine. Je sens son odeur... 

Une horrible tête de chien surgit alors devant nous. 

- Trouvé ! 

On nous força à descendre et on rejoignit les autres, tous encerclés. 

PDV de Percy :

 Je regardai Tartare face à moi avec un air de défi. En fait, depuis que mes amis étaient venus me chercher je me sentais mieux. Mentalement, en tout cas, sinon j'ai toujours cette douleur sourde et ma jambe continue malgré ce que j'ai dit à me faire mal. Je me sens crevée et j'ai très peu d'énergie mais ma famille me donne de la force. 

Je crois tout de même que le dieu de l'Abîme sait que j'ai encore mal, vu la façon dont il me regarde. 

- Alors Jackson, tu comptais t'échapper ? Tu pensais vraiment que nous n'allions pas découvrir ce qui se passait ? Non seulement tu es encore à nous, mais maintenant on a aussi tes petits copains, je trouve ça exaltant... 

- Laisse-les en-dehors de ça ! criai-je. 

- Oh ? Tu voudrais peut-être que je les épargne ? Tu es encore si naïf. 

- Oh que non crois-moi. Je sais quelle pourriture tu es. Mais tu ne menaceras plus mes amis. Laisse-nous nous battre. Vous nous avez déjà pris tellement des amis, de la famille, un œil. Qu'est-ce que tu perdrais à nous laisser exterminer ton armée hein ?

- J'aime bien ta foi , jeune héros. Et bien tu as raison. Si vous voulez vous battre, battez-vous. 

J'hochai la tête vers mes amis. Cela me brisais le cœur qu'ils doivent se mettre en danger mais nous n'avions pas le choix. Il faut que nous affaiblissions Tartare à tout prix et ça passe d'abord par son armée. Et si je sais bien une chose c'est qu'on et plus fort ensemble.

- Je vous protègerai, dis-je.  

Les monstres reculèrent et nous sortîmes tous nos armes. L'armée commençait à avancer quand Hazel m'interpella :

- Percy !

Elle me lança alors mon fidèle stylo bille que j'attrapai et le transformai en épée. Maintenant nous sommes prêts. Et tout le monde partit à l'attaque. 

Nous nous battions avec vigueur et face à nous les monstres mangemorts n'avaient aucune chance. Ils mourraient les uns après les autres. Je tuais chaque ennemi que je croisais tout en me frayant un chemin vers Tartare. J'ai bien l'intention de le tuer de ma main. 

Quand il m'aperçu, il sourit et dégaina son arme. Je l'attaquai de front mais il parait. Puis je tentai de feindre d'un côté mais d'aller l'autre mais il évita mon coup aussi. Je continuai de l'attaquer en espérant l'épuiser mais vu le peu de force que j'avais c'est surtout moi qui allai fatiguée. Je commençai à voir flou et j'avais seulement vaguement conscience des autres se battant autour de moi. 

Je sautai alors pour tenter de l'atteindre à l'épaule mais il se contenta de rire et m'envoya voltiger du plat de sa lame. 

J'atterris contre un mur en me cognant la tête. J'entendis juste mes amis crié mon nom, puis tout devint noir.