Les yeux mouillés et les cils lourds
Miroite ma larme sur un post it
Que l'encre de ma bille laboure
Et dont l'éclat pique, gratte, irriteEt puis ce halot bienveillant
Nourrit et souffle avec douceur
sur mes paupières rougies de peur
Sous lesquelles l'eau bruit lentement.J'ai toujours senti l'ombre claire
comme un clin d'oeil si peu discret
la compagnie simple, éphémère
Devant qui, d'effroi, je tremblaisAlors qu'au fond sous mes lunettes
il fait brumeux, le vent se lève...
et abandonne avant qu'elle crève
sans appuyer sur la sonnette,
ma larme teintée de fuchsia
dont les ailes si délicates
menacent de craquer.
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𝙻𝚊 𝚏𝚒𝚗 𝚍𝚞 𝚖𝚘𝚗𝚍𝚎 𝕖𝕥 𝕡𝕝𝕦𝕤 𝕖𝕟𝕔𝕠𝕣𝕖 (Mes Sapristis 2)
PoesíaJe me suis dit qu'avec quarante-six parties, j'avais fait un bon bout de chemin. Ça doit maintenant faire deux ou trois ans que j'ai commencé à publier mes poèmes, mes pensées, mes réflexions. En relisant mon dernier poème, je n'ai plus ressenti le...