Porcelaine lactescente
Qu'elle tente de broder
Mais son aiguille fine et lente
Crisse en tentant de passerElle a perdu son chemin
Labyrinthe ou cage blanche
Elle ne peut que voir demain
De ses deux petits yeux pervencheLe froid qui la caractérise
Et sa grâce de petite fée
Enfant pourtant que l'on méprise
Que personne ne peut saquerMais il y a dans son regard
L'avidité de tout comprendre
Mais sa douceur se fait si rare
Qu'on ne rêve que de la pendreDans son cocon si délicat
Elle se laisse choir et dépérir
Le fil se glisse hors du chas
Et l'aiguille tombe pour mourirIl lui a fallu huit secondes
Pour déclarer "C'en est assez"
Autour d'elle se répandent les ondes
De son insatiabilitéElle qui a besoin d'attention,
Perdue au milieu d'une assiette
Finira rongée, abjection
Par ses caprices de fillette
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𝙻𝚊 𝚏𝚒𝚗 𝚍𝚞 𝚖𝚘𝚗𝚍𝚎 𝕖𝕥 𝕡𝕝𝕦𝕤 𝕖𝕟𝕔𝕠𝕣𝕖 (Mes Sapristis 2)
PoésieJe me suis dit qu'avec quarante-six parties, j'avais fait un bon bout de chemin. Ça doit maintenant faire deux ou trois ans que j'ai commencé à publier mes poèmes, mes pensées, mes réflexions. En relisant mon dernier poème, je n'ai plus ressenti le...