2. Agent E

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Je reste figé suite à cette information. Comment ça prisonnière ?

- Je pensais que les Démons ne savaient que nous tuer ! Je m'exclame horrifié

- C'est ce qu'on pensait aussi, mais ils viennent de nous prouver le contraire. On va devoir redoubler de vigilance...

- Léo je te demande l'autorisation d'aller voir mon fils. Demande sèchement mon père

- Je ne peux pas te la donner.

- Donne-la-moi ! hurle mon père en attrapant Léo par la gorge

- Papa lâche-le ! Il n'y peut rien ! Lâche-le je t'en supplie !

Puisqu'il ne me répond pas, je tourne la tête vers la table, cherchant un objet qui le ferait lâcher sa prise. Mes yeux se posent sur le placard à médicaments.

Je me dirige vers ce dernier et en sors une seringue et un somnifère. Je me place ensuite derrière mon père et lui enfonce la seringue dans une veine.

Cinq secondes plus tard, il était à terre.

Mes yeux se dirigent vers Léo qui tousse en se tenant la gorge, cherchant de l'air.

- Léo ! Tu vas bien, il t'a blessé ? je l'assène de questions en courant vers lui

- Oui, j'ai...j'ai juste besoin d-d'air... il me répond en toussant

Il s'approche de moi et se cale contre mon torse, automatiquement je l'entoure de mes bras et cale sa tête dans mon cou.

- Pourquoi tu ne peux pas lui donner ? Je demande d'un coup intrigué par sa réponse

- Lui donner quoi? Il le questionne en retour

- L'autorisation.

- Il est possible qu'il soit infecté. Enfin, on pense le contraire, mais Harry n'arrête pas de nous répéter qu'il l'ait, alors on ne prend pas de risques.

- Donc soit il est infecté, soit il est devenu fou ou parano... Je murmure

- Oui...

Je baisse la tête et le serre un peu plus contre moi.

- Il va aller mieux... C'est juste une mauvaise passe. Me dit Léo qui respire déjà beaucoup mieux

- Hum...

Il me regarde avec de la peine dans les yeux, et me caresse la joue avant de m'embrasser.

- Ça va aller... Ne t'en fais pas, murmure-t-il

Je le regarde puis enfouis ma tête dans son cou pour humer son odeur.

- Il vaudrait mieux déplacer ton père dans sa chambre. Il sera énervé quand il se réveillera, mais ça sera atténué, me dit Léo

- Ok...

On se lève en même temps et nous portons mon père jusqu'à son lit. Je le regarde quelques secondes avant de prendre le poignet de mon compagnon et de sortir de la pièce.

- On devrait rentrer.

- Oui, laisse moi juste ranger le repas et on part.

Aussitôt dit, aussitôt fait, je range les plats dans le frigo, range la vaisselle et laissé un petit mot sur la table puis je me dirige vers la porte d'entrée où m'attend déjà Léo et ferme la porte à clé.

Nous longeons les couloirs main dans la main, les doigts entrelacés tandis que nous croisons de temps en temps des enfants accompagnés de leurs parents ou de leurs grands-parents.

L'agent EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant