Le voir en dessous de ce tissus blanc me détruisait dans tout les sens du terme.
Alors c'est ça le sentiement de perdre sa famille?
Je pris sa main qui dépassait un peu. Elle était si froide, si pâle comme son visage. Mes dents se serrèrent tels que ems poings.
- T'avais dit que t'allais pas me laisser...
La première larme se montra.
- Yasuhiro, pourquoi t'es parti... ?
J'était seule désormais, plus rien ne va combler le vide que mon frère avait laissé.
La paume de ma main droite frotta le coude de mon bras gauche.
- Comment je pourrais continuer sans toi?
Mes yeux se fermèrent très fort, les larmes restantes dans mes yeux coulèrent.
Cette tristesse transforma en colère.
- Quelque soit la personne qui a pris ta vie... je te vengerai en la tuant, crois moi.
...
Je rangeais quelques affaire dans mon sac sous le regard de la policière qui balayait ma chambre du regard. Elle m'avait demander de ranger quelques affaires pour pouvoir tenir un moment vace eux.
Mes mains refusaient de bouger, tout mon corps voulais pas faire un mouvement. Non, en réalité je tremblais intérieurement, les larmes ne coulais plus depuis un moment mais mes yeux sont sec mais ne se fermaient pas.
Il n'y avais plus rien en moi sauf le vide.
- Tout ira bien. Tu doit être forte.
Je clignai enfin des yeux, ce petit mouvement provoqué par les mots de la policière me réveillèrent. Je sentis sa mains sur la mienne que lorsque je la vis.
- Je doit organisera crémation. dit-je d'une voix froide.
- Bien sûr.
Elle fit bouger ma main pour la mettre en mouvement. C'est ainsi que je commençai à ranger mes affaires pour de bon.
- Lorsque tu auras fini, rejoint nous à l'entrée. Nous t'attendons.
Je répondis oui d'un hochement de tête. Parler était trop épuisant pour l'instant.
Un vent venant de la fenêtre écarta mes cheveux de mon visage.
Du vent? J'ai pas ouvert la fenêtre.
Je me redressai subitement en entendant un ricanement.
- Sanzu!
- Tu laisses l'appart?
Il n'avait plus sont masque et ses cheveux était attaché montrant ses piercing à l'oreille droite. Il sauta dans la chambre et s'approcha de moi.
- Tu mets plus ton masque?
- De base c'était Mucho qui m'avait demander de metre un masque.
- Je peux pas croir que c'est toi qui l'as tué. Dit moi que c'est faux!
- Et pourquoi je le ferai pas?
- Sanzu! Dit moi que c'est faux!
J'approchai de deux pas assurés.
- C'est moi qui l'ai tué.