- Donc j'ai voulu savoir ce que tu voulais vraiement, si je te le demande moi ça risquais d'influencer ton choix. Donc j'ai demandé à S-
- MERCI GRAND FRÈRE! dit-je sur le point de pleurer.
Je lui fit un câlin, il n'était pas très tactile alors il me décolla doucement.
Il a fait que penser à moi pendant ce temps. Et moi qui croyais que j'était un fardeau à supporter. Il veux me garder près de lui et laisser personne me prendre.
- Maintenant il faut qu'on leur fasse comprendre que tu vas rester avec moi.
- Ça sera pas difficile non? Si je dit que je veux rester avec toi.
- Pas vraiment. Tu peux toujours leurs dire ce que ce t'en pense mais pour eux t'es toujours mineur.
- Ah je vois... dit-je avec un air dérangé.
- Tu t'en fout et tu la garde. intervint notre ami.
- C'est ce que je comptais faire. répondit nonchalamment mon frère.
- Si tu comptais ignorer, pourquoi on est venu ici?
- Et si tu voulais aller en famille d'accueil?
- Oh oui.
- Alors c'est décidé.
Il déchira les feuilles qu'il avait dans les mains en deux ensuite elle se retrouvèrent dans la poubelle à notre côté.
- Mais c'est pas des papiers importants que t'as jeté, là?
- Plus maintenant.
La situation me fit sourire mais mon ventre gargouilla aussi vite que mes lèvres ont changé de forme.
- On peut rentrer maintenant? J'ai faim.
...
Nous étions passé prendre des plats à emporter et nous voilà sur la route du retour. J'était derrière mon frère sur sa moto, profitant du vent frais et presque froid, tapper mol visage. C'était agréable, surtout après ce qui venait d'arriver, je sentais comme si j'etait plus forte d'un coup.
Nous vîmes d'autre motos nous dépasser.
Ah oui il sont toujours aussi lent quand je suis avec eux. Je suis pas une gamine.
- Tu m'apprend un jour à faire de la moto?
- Quand tes petits pieds atteindront les footpag.
- Je doit être contente comme ça?
- C'est bon je t'apprendrai.
- Okey!
Une fois rentré, tardâmes pas une minute, ou plutôt moi, pour aller manger.
Nous avions discuté en même temps, et mon frère avait enfin prononcé le nom de son pote, je n'avais plus à me gêner encore une fois de lui dire comment il s'appelait.
- Je vais au toilette.
Le plus grand se leva et nous laissa tout les deux. Il avait déjà fini de manger, moi je finissais ma boisson.
- T'as un trucs sur le visage. Attend.
Je tendit ma main vers le coin de sabouche, précisément une des ses-