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Je me suis donc apprêtée pour aller le voir. Je prends un taxi à qui je communique l'adresse, qui se gare une trentaine de minutes plutard sur une propriété privée. Je le paie et je descends de sa voiture. Je longe un long couloir encadré par de grands palmiers; jusqu'à arriver au niveau d'un portail tellement grand et imposant qu'il aurait été impossible de deviner ce qui se trouvait de l'autre côté.

Il y avait une sonnette, j'ai donc appuyé dessus deux fois de suite.
Un monsieur habillé d'un ensemble noir et d'une casquette assortie ouvre. Je présume que c'est le gardien alors.

Gardien: Bonjour,vous êtes ?

Moi: euh... Bonjour. Je suis Émilie, une amie de Bradley.

Gardien: patientez

Il parlait à travers un petit portable qui ressemblait beaucoup à un talkie-walkie :
-monsieur, une jeune femme du nom d'Emilie prétend être votre amie
...
- oui monsieur
-...
- veuillez vérifier son identité sur l'écran pour plus plus de mesure de sécurité
-...
- d'accord monsieur

Il raccroche, et se retourne vers moi.
Gardien: désolé pour ce petit désagrément mais c'est le protocole ici, veuillez me suivre à l'intérieur

On traverse alors l'immense barrière et on est accueilli par les aboiements de deux bergers allemands retenus par deux autres gardiens et un peu plus loin devant la maison un bouledogue et un boerbull. La maison en question était juste gigantesque ; elle aurait pu faire au moins dix fois la nôtre.
Entre temps, j'étais terrorisée par les aboiements des chiens pleins de baves.

Gardien(ordonnant): assis!!!!!
Et ils se turent tous pour exécuter l'ordre. C'était assez impressionnant je dirais. À présent on se dirigeait vers la maison quand une silhouette que je reconnais se dessine sur l'encadrement de la porte. C'était Bradley, il ouvre ses bras pour que je vienne m'y réfugier, ce que je fais.
On reste comme ça un bon bout de temps, avant qu'il ne me prenne la main pour me diriger à l'intérieur. On arrive donc dans un salon d'environ soixante-dix mètres carrés, très éclairé par des portes vitrées et avec une très belle hauteur sur le plafond, presque trois mètres. Il prend son portable et me fait visiter la maison. On termine par sa chambre et on décide de s'y installer. Contrairement à l'idée que je me faisais d'une chambre de garçon elle était spacieuse , rangée, moderne.

Je me suis assise sur l'une des chaises bleues situées près du lit pendant que lui prenait prenait son ordinateur pour s'installer sur son lit

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Je me suis assise sur l'une des chaises bleues situées près du lit pendant que lui prenait prenait son ordinateur pour s'installer sur son lit .

Bradley (riant): t'as peur que je vais te manger?

Je me suis mise à rougir instantanément .

Bradley : viens plus près, sinon comment tu vas regarder le film?

Je me lève donc et le rejoins sur le lit. Au début je suis assez stressée, puis je me détend petit à petit. Il met un film Marvel : black panther; on le regardait en grignotant. Il s'est moqué de moi quand j'ai pleuré en pensant que l'acteur principal était mort. Et pour me venger j'ai commencé à lui frapper le torse ,et au lieu qu'il ait mal il se moquait de moi encore plus. Puis après que j'ai insisté il a mis un film de romance.
On a passé un beau moment ensemble. On était à présent couchés tous les deux ; quand il se retourne vers moi et me regarde. Je sens son regard sur moi, je me tourne donc dans sa direction; son regard est très doux et il a soudainement l'air moins sûr de lui.

Bradley : Émilie

Moi: oui ?

Bradley:  j'étais sérieux l'autre fois tu sais? tu me plais vraiment beaucoup... Je pense à toi tous les jours, c'est même devenu un rituel pour moi de penser à toi juste avant de m'endormir dans l'espoir de te retrouver dans mes rêves. Je voudrais que tu soies ma petite amie.

Je restai silencieuse; je ne savais pas quoi lui répondre. C'est vrai qu'on s'était beaucoup rapproché depuis et que je me sentais bien avec lui mais j'appréhendais aussi beaucoup, ayant très peur de l'abandon depuis le décès de mon père. Remarquant que j'étais toujours silencieuse, il fronçe légèrement les sourcils et se racle la gorge .

Bradley (contrarié): okay je vois...

Emilie : non c'est pas ce que tu crois, je suis bien avec toi et toi aussi tu me plais, mais... Mais j'ai tellement peur de l'abandon

Il m'a pris le visage en coupe immédiatement et a plongé son regard dans le mien.

Bradley : jamais je ne pourrai t'abandonner, jamais je ne pourrai te faire du mal intentionnellement, jamais, tu comprends ? Je te le promets... Donnes moi juste une chance de te le prouver.

J'hochais la tête et il se rapprochait de moi; on était tellement proche que je pouvais sentir son souffle me caresser la peau, tandis que nos lèvres se frôlaient durant quelques secondes avant de finalement s'unir dans un baiser doux et passionné. En ce baiser je retrouvais sa promesse de ne jamais m'abandonner et cela m'apaisait.

Le reste de la journée on a beaucoup discuté, l'un dans les bras de l'autre. On était tellement bien là.

Le soir venu j'étais triste de devoir rentrer chez moi.
Bradley (inquiet): t'as un soucis?

Moi: euh... Non ça va

Bradley : tu peux tout me dire chérie

Moi : c'est juste que rentrer à la maison retrouver ma mère et son copain ne m'enchante pas vu notre dispute d'hier soir.

Bradley: ahn je vois... Tu peux rester si tu veux

Moi: non, je ne veux pas te déranger.

Bradley: lol, si ça me dérangeait je n'allais même pas te le proposer, et tu le sais bien

Moi: oui c'est vrai, mais tes parents ?

Bradley : Ils sont tous les deux en voyage d'affaires pour une semaine minimum.

Moi: okay, mais qu'est-ce que je vais porter?

Bradley (sourire malicieux): ça c'est un détail chérie, et t'es pas obligée de t'habiller

Moi(choquée): t'es qu'un gros pervers

Bradley (sourire en coin): qui est pervers?

Il se rapprochait alors dangereusement jusqu'à me porter sur son épaule comme un sac poubelle.

Il se met à tourner sur lui même avec moi. J'avais tellement peur que je le suppliait d'arrêter . Pendant que lui était mort de rire.

Aimer, à quel prix ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant