Finalement, j'avais raison...

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Je me levai lentement. J'avais encore mal à la tête. Mes souvenirs m'avaient hanté pendant tout mon sommeil et je ne voulais pas les revoir, donc pas dormir. Je sortis de ma chambre sans un bruit. Je me promenai pendant un petit moment avant de partir du repère de l'Akatsuki. En voyant la lune, je me rendis compte qu'il devait être minuit. Je m'allongeai par terre et admirai les étoiles.

-J'vais finir par croire que t'aime bien dormir par terre, hmm, rigola quelqu'un.

Je fermai les yeux en souriant. Deidara s'allongea à côté de moi en riant. Son ricanement dura encore un peu jusqu'à que je sentis son regard sur moi.

-Dis-moi, pourquoi les Uchiha ne dorment jamais ? me demanda-t-il.

Je rouvris assez lentement les yeux et tournai la tête vers lui. Je lui lançai un regard interrogateur, ne comprenant pas.

-Ne me fais pas croire qu'Itachi dort, dit mon meilleur ami. Et si tu es là, c'est la preuve que non, hmm.

J'éclatai de rire en masquant ma tristesse. Pourquoi Itachi et moi ne dormons pas ? La réponse était simple.

-Tu as entendu parler du massacre des Uchiha ? lui demandai-je. Eh bien, les souvenirs du massacre nous hantent, Itachi et moi.

-Ah...

Le silence qui suivit était gênant. Je fermai les yeux mais dû les rouvrir en revoyant la mort de mes parents. Les battements de mon cœur s'accéléraient. Je me levai brusquement, incapable de tenir plus longtemps. Je partis en courant, me précipitant le plus loin possible du repère.

Je m'arrêtai devant un lac et tombai à genoux. Mes larmes coulaient silencieusement dans l'eau, créant des ondes sur sa surface lisse. J'avais l'impression d'y voir le visage de Fugaku-san et Mikoto-san. Je pleurai encore plus.

Au bout d'un moment qui me parut une éternité mais qui n'avait dû durer que quelques secondes, je sentis des bras autour de ma taille. J'arrêtai mes larmes, me retournai et vis Deidara. Il eut un sourire sans joie et me serra contre lui.

-Deidara ? (T/P) ?

J'ouvris les yeux et vis Konan. Elle semblait choquée. Je me rendis compte que j'étais toujours dans les bras de Deidara. Sa tête était posée sur mon épaule. Je sentis mes joues chauffaient et réveillai Deidara. On se sépara, tous les deux rouges.

-Depuis quand vous êtes ensemble ? demanda Konan.

-On n'est pas ensemble ! s'écria-t-on en cœur.

J'avais l'impression que j'allais m'évanouir. C'était trop gênant. J'allais devenir comme la petite Hyûga qui était amoureuse de Naruto. Comment s'appelait-elle déjà ? Ah oui. Hinata.

-(T/P) ? Ça va ? me demanda Deidara.

-Oui ! répondis-je en me levant.

-T'es sûre ? me demanda Konan. T'es toute rouge.

-Vous ne trouvez pas qu'il fait chaud ? dis-je pour changer de sujet.

-(T/P), il est cinq heures du matin et il fait dix-huit degrés, me contredit Konan.

-Et si on rentrait ? proposai-je.

-Euh...ok...

Dès qu'on est rentré, j'allai m'enfermer dans ma chambre. Mes joues étaient encore rouges et j'essayai de redevenir normal.

Quelqu'un tambourina à ma porte. Au début, je ne réagis pas mais au bout d'une dizaine de minutes, j'allais ouvrir.

Deidara entra dans ma chambre et s'allongea sur mon lit. Je lui jetai un regard noir. Il me répondit avec un sourire. Je soupirai avant de m'allonger à côté de lui.

-Tu fais quoi là ? me demanda-t-il.

-C'est plutôt à moi de te dire ça, répliquai-je. C'est MA chambre, c'est MON lit.

-Madame est possessive, hmm, dit-il.

-Tais-toi imbécile, grognai-je.

-Moi aussi je t'aime, hmm.

Un silence gênant suivit ses paroles. Je devais être aussi rouge que le chapeau de l'Hokage ! Il disait vrai ou il voulait juste m'énerver ? Je ne savais pas...Ah ! Il m'énervait !

-C'est... ? commençai-je. Enfin, je...Tu...

-Fais une phrase s'il te plait, hmm, me coupa-t-il.

-C'est vrai ou pas ? demandai-je.

Il ne répondit pas. Je tournai légèrement la tête et vis qu'il était aussi rouge que mes Sharingans. Je me retins de pouffer de rire.

-Ça dépend, hmm, répondit-il enfin.

-Ça dépend de quoi ? demandai-je.

-Si tu m'aimes ou pas, hmm, dit-il.

Je crois que même les nuages de l'Akatsuki n'étaient pas aussi rouges que ma tête à ce moment-là. Deidara aussi était rouge comme la bague d'Itachi.

-J'crois bien que...j't'aime bien, murmurai-je.

-J'ai mal entendu, hmm, me taquina Deidara.

-Ne me fais pas répéter ! m'exclamai-je.

Il rigola avant de m'embrasser. Il voulait ma mort ou quoi ? J'étais rouge comme les triangles sur les joues du gars avec son chien blanc. Kiba, je crois. Le blond me lâcha et ricana en voyant mon visage rouge.

-Ce n'est pas drôle idiot ! criai-je.

-Bien sûr que si, hmm.

Il éclata de rire quand je lui mis des petits coups de poing pour le faire taire. On continua de se chamailler jusqu'à ce qu'un hurlement brise le pseudo-silence. La porte de ma chambre s'ouvrit et Hidan entra.

-COMMENT TU PEUX ETRE EN COUPLE AVEC LUI ! hurla-t-il en pointant Deidara du doigt. QU'EST-CE QU'IL A DE PLUS QUE MOI ?

-Il est beau, pas trop con, gentil, il ne drague pas tout ce qui bouge et il ne me SOULE PAS TOUTES LES CINQ MINUTES MERCI AUREVOIR, répondis-je.

-Tu t'es fait recaler mec, intervint...Kankuzu ?

-Tu fous quoi là ? demandai-je.

-J'admire le spectacle, répondit-il.

-VOUS AVEZ TOUS QUATRE SECONDES POUR PARTIR MEME TOI KONAN JE TE VOIS ! hurlai-je.

-Et moi, hmm ?

-Tu reste idiot.

-Je n'ai pas le droit de partir ? demanda-t-il.

-Fallait y penser avant de te mettre avec moi, répliquai-je en me rallongeant à côté de lui.

Il eut un silence pas gênant, au contraire il était agréable. Je regardais le plafond, un demi sourire sur mes lèvres.

-J'espère pour toi que tu cours vite, dis-je.

Il me regarda sans comprendre. C'est beau, l'innocence...Enfin, bref. Je lui souris malicieusement.

-Itachi est un grand-frère très...protecteur, ajoutai-je.

Son visage se décomposa peu à peu. J'éclatai de rire. J'entendis des bruits de pas dans le repère, la personne était très...discrète. Je savais qui c'était.

-DEIDARA VIENT PAR LA QUE JE FASSE DE TOI UN CADAVRE POUR SASORI ! hurla Itachi.

Bienvenue dans l'Akatsuki ! (Deidara x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant