🏔 J'avais oublié 🏔

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J'étais allongé sur mon lit en train de lire un bon livre. Le voyeur il s'appelait. Bon d'accord, on pourrait penser plusieurs choses en lisant le titre. Mais non, ce n'était pas ce que vous croyez.

Denki et moi avions eu une discussion bien longue hier soir. J'étais finalement resté dormir et repartis seulement aujourd'hui.

Il était à présent presque dix huit heure et je m'étais improvisé une petite séance lecture, accompagné d'un bon verre de jus de raisins.

Kacchan n'était toujours pas rentré. Il avait eu haut la main le job et bossait dorénavant depuis quelques jours en tant que mécanicien dans un garage pas loin d'ici. Il rentrait toujours dans les alentours de dix neuf heures - même si parfois ça changeait- et le temps qu'il aille se doucher, j'avais encore du temps pour préparer le dîner.

Tous les deux avions créés notre propre petite routine, qui dictait à présent nos vies. J'aimais beaucoup cela.

Je sortis de mon petit monde quand j'entendis la porte s'ouvrir puis se claquer.

Je sortis de ma chambre et du haut des escaliers, je pus apercevoir Kacchan en bas en train de se servir un grand verre d'eau.
Il était en teeshirt à manches courtes et je voyais une fine couche de sueur sur son front.

J'avais rapidement remarqué après son installation que le blond était quelqu'un de plutôt musclé. Ouais...il avait de la masse.

- T'as l'air naze.

Dis je en riant. Il était adossé contre le plan de travail et n'arrêtait pas de se resservir.

- C'est sûr que c'est plus fatiguant que de préparer des gâteaux.

Et termina son verre d'une traite. De mon côté je fis le choqué en accentuant le tout en mettant ma main sur mon coeur.

- Ça me blesse ce que tu me dis là.

Il sourit et je rigolai. Je descendis et le rejoignis pour m'étaler sur le canapé et allumer la télé.
Les programmes diffusés étaient tous sauf intéressants et allongé comme une baleine échouée, je zappais.

Kacchan s'assit à côté de moi et gémit de confort en vu de la dure journée qu'il avait passé. Il était couvert de crasse et noir à quelques endroits du visage.

- T'es crado, t'assois pas sur mon canapé.

Il grogna puis se releva pour partir prendre une douche.
Il revint vêtu d'un jogging et d'un teeshirt noir puis me rejoignit faire un manger.

- Tu finis à quelle heure demain ?

Me demanda t'il alors qu'il épluchait des oignons. Le pauvre pleurait et était en train de se vider de toute l'eau que possédait son corps. Une vraie fontaine.

- Vers dix huit heures. Pourquoi ?

Il haussa les épaules.

- Pour savoir si j'aurais la paix quand je rentrerai. Je débute à six heures et termine à quatorze. Je pense faire une petite sieste.

Je levai les yeux au ciel.
Comme si j'avais l'intention de débarquer dans sa chambre avec une trompette et de...

Attendez...

Mmh. Je retire mes mots.

——————————

J'étais tout heureux en sortant mes tartes aux pommes du four. Je les pausai sur la table pour qu'elles refroidissent puis repris mes éclairs au chocolat blanc fourrés.

Je voyais Eijiro faire des allers retours entre la cuisine, le bars et la salle et suer de son front. Denki était malade aujourd'hui, un petit rhume avait eu raison de lui et résultat, il se retrouvait cloué au lit.

Mon nouveau colocataire...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant