Nouvelle guerre (En Cours)

Chapitre 13

Cela faisait une semaine, une semaine que Higuchi avant rejoint l'autre côté. Une semaine que la mafia et l'agence avait redoublé d'effort sans trop de succès. Aujourd'hui, Chuuya avait été envoyé sur une base ennemie découverte il n'y a même pas une journée. L'objectif était simple, la réduire à néant. Aucun autre ordre avait été donné. Il avait carte blanche. Une seule idée flottait dans sa tête. Il enleva ses gants et les lâcha, les laissant doucement tombé au sol, avant de laisser son esprit sombré, laissant place à l'esprit du dieu de la destruction. Ses yeux se révulsèrent, laissant que le blanc des globes. Les marques rouges ardentes se formèrent sur son corps. La douleur commençait également à naître. Son bras se leva et des gravitons se forma, il les envoya directement sur le bâtiment. Un rire s'échappa de sa gorge, expulsant du sang. Il était plus que destruction et douleur. La même phrase se répétait encore et encore. "Détruit tout, ne laisse aucun survivant". Et le dieu s'en donnait à cœur joie. Le bâtiment commençait à ressembler à un tas de ruine fumant. Il commença donc à détruire le paysage. L'endroit ne ressemblait à un décor des enfers. Qui en son centre avait son démon. Arahabaki. Tout comme le paysage, son corps arrivait à sa fin. Il s'effondra sur ses genoux, il leva le bras une nouvelle fois avant qu'une main froide lui toucher le visage. Une main qui chassa Arahabaki, qui chassa le feu ardent parcourant son corps. Ses deux yeux bleu océan réapparurent et se fixa sur l'homme qui venait de le sauvé.

-Dazai...

Il s'effondra et le brun le cala contre lui.

-Chuuya...

La première attaque avait semé la panique dans le bâtiment, Dazai avait tout de suite compris de quoi il s'agissait. Il reconnaîtrait le bruit des gravitons s'écrasant entre mille. À ce moment-là, son cœur, c'était épris d'une angoisse soudaine. Chuuya avait utilisé corruption ?! Alors qu'il n'était pas là ?! Alors qu'il n'était pas au courant qu'il était enfermé ici. Il s'était empressé de trouver un moyen de sortir et l'avait fait, sous épouvante les hommes censés le surveiller ne faisait plus le travail. Il avait déambulé dans le bâtiment, évitant parfois de justesse les gravats. Une fois dehors, son cœur, c'était encore plus serré, il n'arrivait pas trop tard n'est-ce pas ? Il s'était donc précipité vers le rouquin et lui toucha doucement la joue et un sourire apparu lorsqu'il revu les deux saphir.

-Dazai...

Le rouquin s'effondra, ce qui permit à Dazai de le prendre dans ses bras.

-Chuuya... Idiote de limace...

Il lui nettoya le visage du sang avec sa manche.

-C'était quoi cette mission suicide Chibi ?

-Putain de Dazai...

-Je te ramène où ?

-Mafia... On t'expliquera tout...

Dazai se leva, gardant Chuuya contre lui comme s'il était la chose la plus précieuse du monde et quitta les ruines. Il entra dans la ville, presque déserte, il s'était passé de nombreuses choses pendant son absence, il préféra marcher rapidement, surveillant toujours la surveillance de son partenaire, il était hors de question de le perdre maintenant. On le laisse facilement entré dans la mafia et on l'accompagna à l'infirmerie où Chuuya fut pris en charge. Le brun fut appelé au bureau du boss. Il se dirigea donc à contre cœur. Il ouvrit la porte et fut surpris du spectacle, sur la chaise au lieu son habituel occupant se trouvait Fukuzawa.

-Patron ?

-Dazai. Je suis heureux de voir que tu vas bien.

-Je ne pensais pas que tu allais revenir comme ça avec ton partenaire.

-Mori.

-Je vais laisser Fukuzawa t'expliquer ce qui s'est passé les dernières semaines et je te conseille de t'assoir.

Dazai s'exécuta et écouta le monologue, c'était juste... Inimaginable... Il ne montra rien, c'était une règle qui s'était imposée depuis longtemps. Ils avaient tant perdu et la victoire semblait juste lointaine.

Il hurla quand il se réveilla, ses yeux parcourait rapidement la pièce, il était attaché par différent fils à différente machine avant de sentir des bras l'entourer.

-Je suis là Chuuya... Tu es en sécurité... Arahabaki ne peux pas te faire du mal...

Il sentit les doigts de Chuuya serré ses vêtements, il resserra son emprise, continuant de lui chuchoter des paroles de réconfort. Il lui parla jusqu'à qu'il sente le roux s'endormir doucement dans ses bras, il déposa un baiser protecteur sur la tempe de celui-ci.