Chapitre 1 (non corrigée)

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Dans le monde du marketing, on trouve trois générations. La première génération est celle qui crée l'entreprise, la deuxième est celle qui la consolide, et la troisième est celle qui la détruit. Je refuse de permettre que la troisième génération ruine ce que mon arrière-grand-père a construit. L'avenir appartient à ceux qui se battent pour un avenir meilleur, même si cela implique de rompre toutes les relations, je le ferai sans hésitation.

Il fallait avoir beaucoup de courage pour avoir envie de me provoquer.

Je me tiens devant une grande fenêtre, un verre de whisky à la main que je dépose sur mon bureau en me retournant. Je fais un signe de tête et mes gardes du corps le récupèrent.

Vous avez signé un contrat avec ma famille, dis-je d'une voix rauque. Votre mission était de nous rapporter les bénéfices de cette entreprise.

Je ne sais pas de quoi vous parlez...

Je prends une gorgée de mon whisky et esquisse un sourire. Il a de l'audace de me parler ainsi. Je m'assois sur ma chaise, posant mon fusil sur la table, devant son regard stupéfait.

Savez-vous qui m'a offert ce fusil ? Mon père. Le jour de sa mort, je lui ai promis que personne ne mettrait en péril l'entreprise qu'il a construite.

Je termine mon verre et m'assois sur le bord du bureau, en face de lui.

Mais au lieu de faire des affaires, vous préférez vous amuser avec nos anges.

Je touche son visage du bout des doigts.

Savez-vous comment les traîtres finissent ?

Je me dirige vers la porte en murmurant "tout simplement, ils meurent". En descendant les escaliers avec une allure calme, je regarde mon téléphone. Une femme me bouscule et laisse tomber ses affaires. Elle s'agenouille pour les ramasser, et mes gardes du corps commencent à s'approcher d'elle. D'un geste de la main, je leur ordonne de rester en retrait.

En observant la scène, je remarque qu'elle est en train de parler au téléphone. Je fronce les sourcils. Une femme qui semble se soucier peu de ce qui se passe autour d'elle. Je mets mes mains dans mes poches tout en l'observant. Après quelques secondes, elle lève les yeux vers moi, lançant des regards entre mes gardes du corps.

Devrais-je avoir peur ?

Il y a une pointe de moquerie dans sa voix. Étrange... C'est la première fois qu'une femme me parle ainsi. Elle arrange ses vêtements avant de détourner son regard.

Vous allez probablement me demander de payer les dommages causés à votre costume. Mais vous avez l'air suffisamment riche pour le faire vous-même.

Je fronce les sourcils et désigne négligemment son téléphone de la main.

Vous devriez répondre... n'est-ce pas ?

Elle me fixe pendant quelques instants, puis reprend son appel. Alors qu'elle tourne le dos, j'en profite pour prendre discrètement une photo de sa carte d'identité avant de la remettre à sa place. Elle part sans dire un mot. Je l'observe attentivement, mais je soupire en me rappelant que j'ai des tâches à accomplir chez moi.

Je monte dans la voiture. Mon garde du corps me donne un récapitulatif de la situation pendant que je consulte mon écran et effectue des recherches. Cependant, certaines informations sont bloquées et floues. Nous arrivons à ma villa, et je me dirige vers mon bureau pour me plonger dans les tâches qui me restent à accomplir. Les secondes, les minutes et les heures s'écoulent jusqu'à ce que je commence à perdre patience.

Je tombe en arrière, laissant ma tête basculer en arrière. Je pince mon nez en fronçant les sourcils et murmure un juron. Mes pensées se tournent vers la femme qui m'a tenu tête plus tôt. Cette femme n'a pas baissé les yeux et n'a pas été intimidée par mes gardes du corps. C'est une première intéressante.

Soudain, je suis interrompu par une voix féminine. Mes yeux se posent sur Maria. Elle me sourit d'un air séduisant. Sa main droite se pose sur mon bras gauche, et je soupire. Je veux qu'elle parte immédiatement. Je ne suis pas d'humeur...

Je t'ai appelé plusieurs fois. Tu sembles très tendu, que s'est-il passé ? demande-t-elle en caressant doucement mon visage.

Rien de plus que le travail...

Elle se place devant moi et défait lentement le nœud de sa robe. Sa jambe gauche monte doucement, passant entre les miennes. Sa main libre déboutonne ma chemise. Maria et moi étions amis à l'origine, mais le destin en a décidé autrement. Nous sommes ensemble depuis trois ans. Elle a toujours été là pour moi.

Je sais que tu as envie de...

Soudain, la porte s'ouvre. Je recule pour remettre ma chemise en ordre. Elle me lance un regard sévère. L'homme qui vient d'entrer est la personne que je considère comme un père adoptif. Alessandro Provenzano, l'ami d'enfance de mon père jusqu'à sa mort. Il s'approche de moi et s'assoit sur une chaise en attendant que Clara s'en aille.

Maria, dis-je d'une voix rauque. Alessandro et moi allons parler affaires, tu devrais partir. Je lui tends ma carte bancaire. Va faire du shopping.

Tu plaisantes ? Tu ne peux pas lui demander de partir pour qu'on puisse passer du temps ensemble ? demande-t-elle en remettant sa robe.

Va faire du shopping et nous en parlerons ce soir.

Non, on va faire autrement ! Tu termines cette réunion, et tu viendras avec moi !

Elle saisit ma carte bancaire brutalement. La migraine revient subitement, et je soupire d'agacement. Son côté capricieux m'énerve encore plus que ses crises. Je m'assois devant Alessandro qui me lance un sourire amusé.

Que me vaut ta visite ici ?

J'ai entendu dire que tu avais eu un petit désaccord au siège.

- On peut dire ça comme ça...

- J'ai du nettoyer tes conneries....

Dark mafia : 30 joursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant