"𝐌𝐮𝐭𝐢𝐬𝐦𝐞", prononça doucement la médecin.
Le diagnostic était tombé, Alessia n'était plus capable du moindre mot, et ce, depuis près d'un mois. Ses parents, loin de s'en inquiéter au départ, s'étaient tendus à l'annonce, gagnés par un mélange...
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Faire la bringue sur un navire de guerre avait ses avantages et ses inconvénients.
Garp et la plupart de son équipage étaient officiellement en permission depuis minuit et chacun le célébrait à sa façon.
Le vice-amiral avait eu l'amabilité de conduire Alessia et son oncle à Apelport et après avoir mis la pâtée à quelques pirates téméraires qui voulaient se risquer sur Grand Line, le héros de la marine avait décrété la liberté de festoyer comme bon leur semblait en dégustant le vin de Micqueot, à la condition qu'ils soient tous suffisamment en état pour prendre les armes s'il s'avérait qu'on leur rendrait une petite visite pour libérer les criminels enfermés dans la cale.
Alessia contemplait ceux qui avaient débarqué sur la plage un peu plus loin.
Quelques verres avaient suffi pour que la plupart aient les joues rougies par le vin, la bave aux coins des lèvres, tout en gesticulant autour de leurs camarades en mimant maladroitement des danses du ventre d'un lointain pays sur Grand Line.
C'était drôle à voir, d'autant que ceux à l'apparence la plus féroce s'avéraient être les plus drôles des groupes formés.
Au centre de tout ce bazar se trouvait Garp, qui lui, n'affichait ni rougeur, ni liquide ragoûtant au coin des lèvres, il avait la meilleure descente de tout son navire et Alessia en aurait été admirative si elle ne trouvait pas le fait de se saouler complètement stupide.
Encore un truc de marin que je ne comprendrais jamais, se dit-elle.
Juste à côté de lui, Faidan riait aux éclats, bras-dessus bras-dessous avec quelques autres soldats.
C'était la première fois qu'elle le voyait comme ça.
Elle décida de s'en éloigner un peu, tout en contemplant les vagues.
