- chapitre 4 -

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Avec Asher on a toujours aimé surfer.
On c'est toujours dit que si un jour le terre ne nous supporter plus, la mer,elle, le ferais.
On toujours vécu notre vie comme si on avait que 3h à vivre , Ash m'a un jour dit qu'il aimerait être immortel pour pouvoir vivre sur l'eau avec moi pour l'éternité.
Le moi de l'époque avait acquiescé en lui demandant de faire une promesse du petit doigt ( le fameux ).
Mais le moi d'aujourd'hui aurait une tout autre réponse, la mort n'est pas aussi dramatique que ce que l'on pense. Vivre éternellement nous laisseras dans un état de folie, on verrais nos proches mourir un à un, pour quoi faire ? Pour rester sur l'eau... La vie est bien suffisante. Le temps est fait pour être gaspillé.
Si j'aurais sorti ça à l'époque Asher m'aurait prit pour une génie, aujourd'hui il penserait juste que j'ai pété un câble.

- Tu prends quelle planche Eli ? me demanda Asher d'un ton bienveillant.

- Je prend el Dorado et toi ?

- Je vais prendre La Palme.

À l'âge de 8 ans, moi et Ash avions décider de donner des noms à nos planches car pour nous c'était des être vivant, voir des amis.

- La mer est calme aujourd'hui, comme une certaine Eli d'ailleurs.
ajouta t'il.

Dans ma tête je pensais tout bas : bien tenté Ash, il apprend vite le garçon.

- Mon- Mon père, il te manque pas ?

J'avais aucune envie de sortir cette connerie, mais ma bouche l'a faite tout seule, comme si mon cerveau devait savoir la réponse.

- Ton père était un homme formidable Eli, il le fût jusqu'à la fin... Tu m'as dit un jour que la mort n'était pas aussi dramatique car elle permettait aux âmes fatiguées de se reposer. Ton père est maintenant apaisée, et je suis sûre que de la où il est il te regarde avec un grand sourire, le regard rempli de fierté. Bien sûr que ton père me manque Eli mais je suis sûr qu'il est mieux là où il est.

J'en perdais mes mots..
Je ne sais pas ce qui m'a le plus surpris, le fait qu'il se rappelle mot pour mot de ce que je lui est dit il y a 4 ans de cela ou alors qu'il est réussi à me faire sourire en abordant le décès de mon père. Je n'avais rien à dire qui pouvait décrire mon état alors j'ai préféré le serrer dans mes bras.
J'étais perplexe à l'idée de revivre un été de plus avec lui mais après ce moment je me suis plutôt demander comment ne pas passer un été de plus avec lui.

l'été où je n'avais plus rien à perdre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant