l'été où je n'avais plus rien à perdre

- chapitre 10 -

Cette fête je n'avais aucune envie d'y aller.
Je hais les fêtes, je hais leur signification.
Pour moi, c'est un rassemblement de gens riches, qui sont là que pour 3 choses, boire, montrer leur argent, et se trouvez un plan du soir.
Malgré ma haine envers les fêtes, je voulais me rendre à celle de ce soir, celle à laquelle Harvey m'avait invité, Pour m'amuser, ou du moins faire semblant.
Si je n'aurais pas appris ce que j'ai appris hier, je n'aurais jamais mis un pied dans une fête, mais après hier j'en ai plus rien à foutre.
Mais nous n'étions pas encore ce soir et je devais aller bosser.
J'enfila alors un vieux teeshirt, un short, pris mes écouteurs et lança ma playlist intitulé : je t'ai aimé, comme tu m'a détesté.
Arriver sur place, Evada me passa mon badge avec écrit « Eli pour vous servir ».
J'était contente qu'elle n'ai pas écrit « Elizabeth Palmer pour vous servir ».
Et puis il y avait Harvey.
À peine il m'avait vu arrivé qu'il m'adressa un :
- Quand tu disais que tu viendrais en pyjama la prochaine fois je m'attendais à pire.
- Le pire est à venir. Lui dit-je.
On se regarda dans les yeux pendant une dizaines secondes jusqu'à ce que Evada le remarqua.
- C'est pas que je vous aimes pas les gars mais c'est pas en vous regardant dans les yeux que l'argent tombera dans vos poches.
J'aimais sa sincérité.
On détourna alors le regard et se mit au travail.

On finissait notre travail à 16h
- Toujours ok pour ce soir ? Me demanda t'il.
- Toujours ok. Lui affirma-je.
- Je passerais devant chez toi à 20 h ?
- Ok pour 20h.
Je lui passa alors l'adresse, posa mon badge et rentra chez Abbo en croisant les doigts pour ne pas croiser Asher.
Devant la porte d'entrée, j'avais la main sur la poignée et je me répéter dans ma tête :
« Faites qu'il soit dehors, faites qu'il soit sorti ».
Et je me décida alors à enfoncer la poignée et à ma non surprise il était là.
Il n'était pas seul, il y avait sa petite amie.
Je fit mine d'être heureuse et adressa un sourire mais je brûlais de douleur, de douleur, et de tristesse.
À tel point que je suis resté immobile devant eux durant plusieurs minutes.
Il a fallût que sa copine m'adresse un :
-Ça va ?
Pour que je puisse enfin reprendre mes esprits.
J'hocha la tête et monta dans ma chambre.