- chapitre 8 -

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Peut être que c'était ça, peut être que c'était de ce garçon que j'avais besoin. Harvey.
Mais malheureusement j'avais beau ne plus aimer Ash, mon cerveau n'écarter pas cette "proposition ", ou peut être que c'était mon cœur qui ne l'écarter pas.
En rentrant chez Abbo, il était là, assis sur le sofa entrain d'écouter une vieille compile de Scorpions.
En entendant la porte s'ouvrir par mon entrée, il se retourna vers moi et arrêta la musique pour m'adresser un :
- Alors ? On t'as viré ?
C'était le genre de choses que j'aimais quand je venais ici, quand je passais la porte de la maison Ash me sortait des phrases sans contexte, et ça rendais ça tellement drôle..

- J'était à 2 doigts.
Il m'adressa un léger rire et remit la musique.
Je voulais lui dire pour Harvey, et pour son invitation à la fête, mais j'avais peur de sa réponse, ou de sa réaction. Plutôt des deux.
Alors à la place j'ai posé mes affaires en plein milieu de la pièce, et me mit à cuisiner le repas du soir.
- Tu nous fait du homar chef ? Me demanda t'il.
- Non, pas loin, je te fait des pâtes.
Nos conversations avec Asher était souvent très courte, mais le peu de mots qu'on s'échanger nous faisait mourir de rire.
Il se leva et commença à préparer avec moi le repas.
Je le regardais, et il me regardais, sans dire un mot.
C'était un silence gênant, mais rassurant à la fois.
Le repas près et la table dressé on commença à manger.
J'aurais aimé vous dire qu'on a manger comme des rois et que c'était romantique mais malheureusement les pâtes était infecte et on s'est endormi 3 minutes après avoir " dîner " si on peu appeler comme ça, laissant la table en bazar.
Une habitude chez nous.

Il était 4h du matin, je n'avais pas encore dormi, et ma sœur était de sortie en boîte sûrement entrain de se taper des mecs dans la banquette arrière de sa voiture.
Je décida alors de sortir admirer la mer, oui encore une fois.
Vous devez sûrement vous dire que mon histoire ne tourne qu'autour de la mer et du bonheur qu'elle me procure, et bien sachez que vous n'avez pas totalement tord, la mer, la plage on toujours fait partie de mon histoire depuis tout petite.
Ma mère m'a une fois confier que je savais nager avant même de savoir marcher.
Enfin bref.
Je me retrouvais là pour la 6 eme fois en 2 jour devant l'horizon, une ligne qui ne s'arrête jamais, on aura beau se rapprocher d'elle, elle s'éloignera toujours. Comme un arc en ciel.
Je reconnais le bonheur dans cette ligne.
À chaque fois que j'ai essayé de m'en approcher, il reculer, comme si il ne m'était pas destiné, que je ne méritais pas d'y goûter.

l'été où je n'avais plus rien à perdre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant