- chapitre 1 -

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J'ai toujours pensé que la vie était attribuée de façon aléatoire, que les gens heureux était seulement chanceux, et que les gens pauvres et tristes avaient juste perdu un stupide tirage au sort.
Je suis persuadé que à ma naissance on m'a demandé de choisir entre deux cases, le bonheur, ou le malheur, j'ai dû accidentellement choisir la case malheur. J'aurais aimé être prévenu que cette fameuse case ne durait pas un an, deux an mais bien quinze ans ( et encore, je n'ai pas finit de grandir )
Je m'appelle Elizabeth Palmer mais je préfères qu'on m'appelle Eli, ça fait moins citoyenne anglaise du 17 ème siècle.
Me voilà préparant mes bagages destination L.A pour loger chez ma grande sœur Abby ( je l'appelle Abbo c'est pas fun sinon ).
Le rêve comme on pourrait se dire, j'aurais aussi pu le dire si j'ignorais la raison de ce "voyage ".
Et bien ma mère à peur pour ma santé mentale après le décès de mon père alors elle l'a pensé que m'envoyer deux semaines chez ma sœur pourrais être un remède miraculeux...
J'aurais aimé pu négocier ce séjour mais je n'ai pas voulu dire non à ma mère.
Depuis le début de ma dépression ma mère ne m'a pas lâché, elle a toujours eu peur que je craques, que je pètes un plomb. Elle l'a toujours essayé de me faire admirer la vie, me faire sortir, organiser des voyages. Je n'ai jamais oser lui dire que ces voyages lui ont juste fait dépenser de l'argent, mais si je lui disais elle me prendrais pour une suicidaire.
- Eli dépêche toi s'il te plaît tu vas être en retard ! me dit-elle d'une voix agacée ( mais pas trop )
- J'arrive Maman !
Génial en route pour Los Angeles.
Ce voyage ne me déranges pas plus que ça, et je sais que dit comme ça on dirait une bourgeoise qui mange du homard tout les samedi soir mais si j'avais le choix, je ne sortirai pas de chez moi. Ma chambre est devenue un endroit où je me sens en sécurité. Il n'y a personne pour me juger apart peut être mes posters de arctic monkey mise à part ça je me sent bien dans ma chambre.
Si mon père serai là, je supplierais ma mère d'aller à L.A voir Abby mais sans lui c'est comme manger sans avoir faim, ça sert à rien.
- Eli bon sang montes dans la voiture !me dit-elle cette fois vraiment agacée.
Bye bye San Francisco, holà L.A.

l'été où je n'avais plus rien à perdre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant