- chapitre 9 -

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Il avait beau être 4h du matin, le silence était bruyant. J'était seul, en face à face avec la mer.
Puis il interrompais mes pensées.
Il était là assis à nouveau à côté de moi, Asher.
- T'as pas réussi à dormir ? m'adressa t'il.
- Il faut croire que les anti dépresseurs ne me laisse pas me reposer.
Il ne répondais pas.
Asher savait que jetait dépressive.
Il l'a su avant même que je l'apprenne.

- Tout à l'heure ma petite amie va venir, à la piscine, chez Abby.
Ça me permettra de vous présenter.
Le mot que je ne voulais pas entendre, fût entendu.
Le moi de 10 ans aurait fait un infarctus à l'affût de cette nouvelle mais le moi d'aujourd'hui opte pour quelque chose de plus mature. Dire « ok » et me barrer.
J'agissais comme une jalouse.
M'en voulais pas, j'était tellement surprise que aucune autre réaction ne me venait à l'esprit.
J'ai toujours cru que j'était la seule fille dans la vie de Asher, même si notre relation était purement amicale, le fait de savoir qu'une autre fille rentrait dans sa vie submergée mes pensées.
Asher et l'une des seules personne qui tient à moi, et j'ai peur qu'il m'oublie et qu'elle me remplace.
J'était bouche bée.
Et j'ai réagis comme tout lâche, je l'ai laissé planté la devant la mer et je me suis barrer en courant.
Et j'était surprise de voir qu'il ne disait pas un mot, il n'essayait pas de me rattraper, comme si il savait pourquoi j'agissais comme ça.
Sur la route je voulais pleurer, mais je n'y arrivais pas. On me privé même de pleurer.
J'ouvris la porte de la maison et Abby était revenue, je ne lui prêta aucune attention, monta dans ma chambre et claqua la porte.
J'essayais de faire le tri dans ma tête mais impossible.
Ma seule solution pour me calmer était la musique, je démarra une vielle playlist spotify et m'allongea dans mon lit en laissant ma vie ou ma mort dans les mains du destin.
Malgrés mon inattention énorme envers tout ce qui se passait en dehors de ma tête, j'entendis la porte d'entrée claquée.
Je savais que c'était lui qui revenait.
Et je croisais les doigts pour qu'il ne me demandent aucune explication.
Par chance il traversa le couloir sans lever la tête et s'enferma dans sa chambre.
L'ambiance était sombre, très sombre.
Et je me demandais :
- Si lui c'est trouver une copine, je me trouverais un copain à mon tour.
Un seul nom me vint :
HARVEY.

l'été où je n'avais plus rien à perdre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant