11. Oui, tu aimes ?

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Je la regarde, hébétée. Moi ? Garde du corps ?

Moi: je ne suis pas sûre d'être taillée pour ça

Hanji: tu as bien assez de force et de sang froid pour ça, je t'assure

Moi: tu n'as trouvé personne d'autre ?

Hanji: nan

Ça me chauffe grave. Un peu d'action n'est pas de refus. Je m'emmerde. Mieux vaut faire ça sinon quand j'aurai 40 piges, je serai là à me dire que j'ai rien foutu de ma vie.

Moi: d'accord, je veux bien

Hanji: mais après je comprends que tu ne veuilles pas..attends, t'acceptes ??!!

Moi: oui

Hanji: nice ! On se retrouve demain à 20h, je viens te chercher à ton travail

Je crois que j'ai froncé les sourcils.

Moi: tu ne restes pas ?

Hanji: pourquoi ? Tu as envie que je reste ?

Moi: peut-être

Elle a un sourire sadique.

Hanji: je ne peux pas aujourd'hui. Mais demain, quand j'aurai fini de te faire prendre connaissance du plan...on pourrait..discuter

Moi: oui

C'était très impulsif mais tant pis. J'ai envie de revoir son corps parsemé de cicatrices qui font qu'elle est sensible. J'ai hâte d'être demain.

Elipse jusqu'au lendemain soir:

Je n'ai quasiment pas écouter les cours tellement j'étais excitée. Dans les deux sens du terme; joyeusement parlant et sexuellement parlant. La même voiture que la veille m'attend avec Hanji en robe brun clair. C'est la première fois que je la vois avec cette couleur. Ça lui va très bien. C'est une petite robe courte avec une ouverture au niveau des hanches qui remonte juste en dessous des côtes. Elle est à longue manche. Ravissant.

Moi: tu t'es fait belle ?

Hanji: oui, tu aimes ?

Moi: beaucoup

Elle sourit et m'invite à entrer dans la voiture, chose que je fais. Elle monte à ma suite et la voiture démarre. Au bout de quelque minutes Hanji commence à me parler.

Hanji: tu veux que je t'expliques déjà ?

Moi: comme tu veux

Hanji: ne perdons pas de temps, bien [...]

Elle m'explique en quoi consiste mon « travail ». Elle va a un gala de mafieux où elle doit tuer un traître. Mon but est juste de la faire sortir du bâtiment sans une seule égratignure. Facile sur le papier mais moins en réel. Je ne suis plus sûre d'être à la hauteur. Mais après tout, si Hanji m'a demandé de le faire, c'est parce qu'elle a confiance en mes capacités.

Hanji: tout ça pour dire, c'est samedi. Mais on va d'abord aller t'acheter un costard

Moi: à cette heure ci ?

Hanji: t'inquiète pas, j'ai des contacts

Elle se contente d'un sourire mystérieux. On se retrouve devant un cabaret. Elle passe à travers comme si de rien n'était alors qu'on est entourées de putes, encore. Elle a prit ma main pour ne pas qu'on se sépare. Elle se dirige vers l'arrière du bar. Elle va dans l'ascenseur. Elle tape quatre coups sur la paroi avant de l'ouvrir. Un passage éclairé par des néons s'ouvre à nous.

Addiction profondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant