The Freak (Eddie Munson)

Chapitre 1: Le départ

Aujourd'hui c'est le grand jour, nous sommes le 25 août, et je déménage aux Etats unis. Il est six heures du matin, je viens juste de me réveiller, je suis à la fois super stressée mais aussi impatiente de partir. Ma vie en France est vraiment nulle et ça depuis toujours, on va dire que je ne me suis jamais sentie à ma place. Cette sensation s'est empirée depuis le début du lycée car j'ai commencé à me faire harceler moralement et physiquement et en plus mon ex-copain m'a trompé avec ma meilleure amie, J'ai donc décidé de faire un échange aux Etats unis pour La fin de mon lycée et mes études. Pour comme on pourrait dire commencer une nouvelle vie loin de tout ça.

- ????: Joy descend manger, je t'aiderai à finir de préparer tes affaires juste après.

- Oui maman j'arrive toute de suite !

En bas, ma mère, Nina, mon beau père, Charlie et mon frère, Léo, m'attendais pour rendre le dernier petit déjeuner ensemble avant un long moment.

- Léo : Alors comment tu te sens petite sœur ?

- ça va, je suis juste un peu stressée

-Léo : Ne t'inquiète pas je suis sûre que ça va bien se passer

-Nina : Tu as envoyé un message à Mike et Vanessa

-Oui, ils m'ont dit qu'il viendrait me chercher à l'aéroport avec Jason et Mia. Ils m'ont aussi dit qu'ils m'attendaient tous avec impatience.

Cela faisait un an que j'étais rentrer en contact avec eux. Mike et Vanessa sont les parents qui m'accueillent et leur deux enfants Jason et Mia ont le même âge que moi et nous allons aller dans le même lycée. Même si je ne les ai encore jamais rencontrés je sais qu'ils sont extrêmement gentils. Ils habitent dans une petite vile nommée Hawkins au Texas.

Mon avion part à 17 heures, ma famille et moi avons profiter du temps qu'il nous restait. Ils étaient vraiment heureux que je suis puisse prendre un nouveau départ après tout ce qu'il s'est passé. Ils étaient bien sûr tristes que je parte mais en même temps ils pensaient surement que c'était la meilleure chose à faire.

Nous avions fini de ranger toutes mes affaires et de les mettre dans la voiture. J'avais emporté des cadeaux de France pour ma famille pour les remercier de m'accueillir.

Après avoir tout ranger, je décidais de me changer, de me maquiller, en fait j'essayais de me faire belle parce qu'il est vrai que ces derniers temps je ressemblais plus à un cadavre qui déambule sans vie. Enfin bref, j'enfilais un crop top blanc ; avec jean mom taille haute bleu. Par-dessus je mis une veste hoversize nike. Je mis aussi une casquette et comme d'habitude mes air force blanche. J'adorai m'habillé comme ça, en fait j'aimais beaucoup de style et je changeais régulièrement. J'avais laissé mes cheveux châtains détacher je les préférer comme ça.

J'étais enfin prête. Il était 14 heures, c'était l'heure de partir pour l'aéroport. Mon père, Fréderic, n'était pas venu me dore au revoir... comme d'habitude. Je ne sais même pas pourquoi j'espérai encore qu'il viendrait. Ma mère avait dû comprendre puisqu'elle me dit :

-Je suis désolée qu'il ne soit pas venu ma chérie. Peut-être qu'il sera à l'aéroport.

-Oh tu sais je m'y attendais lui-dis-je d'une voix triste.

Mes parents étaient séparés depuis mes 4 ans et ma relation avec mon père avait toujours était compliquée. Mais je l'aimais plus que tout. J'essayais de ne pas trop penser au fait que je ne lui avais pas dit au revoir.

Nous arrivions à l'aéroport à 15 heures. De loin, je reconnu une silhouette, Mon père était venu !!!! Je n'en revenais pas. Je couru et je me jetais dans ses bras. Des larmes de joie coulaient sur mon visage. Lui aussi était heureux d'être là. J'étais tellement rassurée.

-Frederic : Bonjour ma chérie, je suis content de te voir. Tu es prête pour le grand départ. Tu verras tout se passera mieux là-bas.

- Oui je suis prête, j'ai peur mais je me dis que ça ne sera pas pire qu'ici.

Nous rejoignons le hall des embarquements, on déposait mes bagages en soute. Puis on restait ensemble à discuter et à rigoler jusqu'à que mon avion soit appeler. Je n'avais pas été aussi heureuse depuis longtemps. Ça faisait vraiment du bien.

Quand je fus appelée à embarquer, mon cœur se mis à battre très rapidement. J'embrassais ma famille. On se mis tous à pleurer. C'était vraiment très dur. Je me disais que ce n'étais pas une bonne idée, qu'il vaudrait mieux que je reste. Mais non, je chassais ses idées de ma tête. Je dis au revoir à ma famille non pas sans larme et sans difficulté et rejoignis la porte d'embarquement.

Le voyage aller être long, à peu près 10 heures de vol. Sachant que nous avons 7 heures de décalage j'arriverais à 20 heure là-bas alors qu'en France il sera 3 heures du matin. Je crois que ça va être compliquée au début de comprendre que je ne peux pas appeler mes parents a n'importe quelle heure. Cette pensée me fit sourire.