Chaotic Lover || Daryl Dixon

[8] Gregory

Gregory

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POV Lexy

"Hé." j'entends encore somnolente.

J'ouvre les yeux pour les poser sur l'archer en face de moi. Il me regarde avec les mêmes yeux de la veille. Il s'inquiète, encore. 

Malgré la distance que j'avais pris volontairement j'avais assez observé les gens d'Alexandria pour les connaître. D'autant plus Daryl qui était toujours couvert de sa carapace impénétrable.

Avec le temps j'ai vite compris que la carapace n'était pas pour les autres mais pour lui-même. Ce n'était pas une façon de se cacher mais plus un malaise constant. Il n'était pas à sa place à Alexandria. Et à vrai dire si je l'avais rencontré dehors je ne lui aurait pas donné une vie rangée cloitrer dans une jolie maison blanche de banlieue dans une ville auto-suffisante.

Au contraire je lui aurais attribué une maison en bois dans le fin fond de la forêt, entourée de piège pour les rôdeurs et les animaux ça va de soi.

Pourtant même dehors je suis certaine que son don pour aider les autres m'aurait sauté aux yeux. Il a ce regard de chien battu quand il s'inquiète pour les autres et qu'il ne peut rien y faire. Au contraire il a cette rage grandissante quand il peut en découdre et arranger les choses. 

Il ne l'avouera jamais mais c'est le ciment de leur groupe. Le roc qui ne se fissure jamais. Celui qui donnerait sa vie mais pour lequel on hésiterais à donner la sienne. Celui qui donne sans attendre en retour. 

J'ai remarqué qu'il aide des gens qui ne l'aideront jamais. Il le sait aussi. Pourtant il continue à s'époumoner en vain.

Il n'y a que Rick et son groupe de base qui pourrait être son roc à lui. Mais encore. Si le dilemme l'impliquer face à quelqu'un d'autre, ils trouveraient toujours un prétexte pour ne pas le choisir lui. 

Par contre ils n'accepteraient pas le dilemme et essayeraient de le détourner plus tard pour le sauver. Comme une famille le ferait. 

Il n'était pas si seul au final.

J'ouvre enfin mes yeux pleinement, fronçant les sourcils quand la lumière du coucher de soleil vint rencontrer ma rétine.

"Je suis debout." dis-je. 

Il me fallut un temps d'adaptation pour me lever comme je l'avais préalablement énoncé.

Le camping-car était vide, tout le monde attendait dehors.

Je sors à mon tour. Je vois mes amis regarder dans la même direction m'incitant à les rejoindre.

Wow. Mon regard se pose sur une colline aux remparts de bois. J'en suis estomaqué. La protection est grande et majestueuse. Rien à voir avec les remparts d'Alexandria. 

Nous nous dirigeons vers le portail, interloqué par les gardes qui s'y trouve. C'est Jésus qui se présente, nous décrivant comme des amis de passage.

Les deux immenses portes s'ouvrent sur la colline. On emprunte le chemin de gravier menant à l'énorme et seul vrai bâtiment. Tout autour il y'a différentes caravanes, ainsi que des écuries, un forgeron, une infirmerie et d'autres installation rustique presque moyenâgeuse.

Notre hôte nous indique d'avancer vers le grand bâtiment qui était autrefois un musée.

On s'avance avec notre groupe tandis que les portes s'ouvrent à nouveau sous le claque-son d'une voiture.

Deux hommes entres, un barbus et un homme potelé. L'homme barbus se nomme Ethan également. Décidément. Il se dirige vers nous tandis qu'un homme nommé Gregory se présente à nous, se montrant désobligeant.

Je reste à l'écart sondant les intentions des hommes qui viennent d'arriver en furies. L'un d'eux ne quitte pas l'homme en costard des yeux. A l'inverse l'autre le fuis du regard. A côté se tient la femme d'Ethan qui semble tout aussi mal à l'aise.

Sans cris et gare le barbus sort un couteau qui se loge dans le flan de Gregory, obligeant notre groupe à se reculer. Seul Rick, Daryl, Abraham et moi se tenons encore à notre place toisant l'homme.

Peu importe ce qui arrive on compte bien marquer les esprits de ses habitants. Si nous devons collaborer autant montrer notre dévotion d'entrer de jeu.

"Désolé Gregory mais ils ont mon frère. Je dois le faire." dit-il en boucle tandis que Rick le plaque au sol et le désarme.

Le deuxième homme qui fuyait le conflit jusqu'à l'or se précipite sur le shérif pour défendre son ami. Malheureusement pour lui Daryl l'intercepte et l'assène de coup.

Les autres habitants se ruent pour venir voir la scène. Certains cries, pleures, ou même supplies d'arrêter et de partir.

Abraham se rajoute dans le conflit quand l'homme potelé tente de poignarder Daryl avec ses propres flèches.

La femme de l'homme barbus tente d'entrer elle aussi dans la bagarre. Alors je me positionne devant elle pour l'empêcher d'avancer.

"Une affaire d'homme ma belle ne t'en mêle pas." dis-je d'un ton froid lui retenant le bras.

Je sais pertinemment que Rick ne frapperait jamais une femme délibérément. Quand il doit protéger sa famille c'est autre chose mais là dans un combat à mains nues, pas sûr qu'il ne se défende réellement face à elle. Pareil pour Abraham et Daryl, ils chercheraient à la repousser pour ne pas la blesser. Contrairement à eux, tous les coups sont permis. Je suis moi-même une femme. Ce serait un combat équitable à la force des poings.

La jeune blonde tente de se débattre, mais c'était sans compter sur l'intervention de Michonne qui d'un coup de poing dans le nez lui fit faire un gros dodo. Heureusement d'ailleurs, à peu de chose près elle voyait son mari se faire égorgé par Rick recouvert du sang de celui-ci.

Mince, ça ne va pas faire une bonne impression pour le groupe ça.

Jésus qui s'était fait petit, interpelle tout le monde pour finir ces bêtises. Ca n'avait que trop durée. Heureusement il comprenait les intentions de chacun et il prit notre cause à parti. Nous surprenant par la même occasion.

Après avoir débarrassé le corps du traître, le groupe se dirige dans le bureau de Gregory. 

Je ne sens pas cet homme, sa présence me met mal à l'aise. Je décide donc de rester dehors, l'air y est frais malgré la tension que procure les regards fuyant à notre égard.

J'attends patiemment dehors, remarquant la beauté de cette vie à la fermière. 

Mon regard se pose sur des cultures, et des gens s'y attelant. Pourtant je m'arrête sur des pâquerettes qui s'étaient épanouies pas loin des escaliers du bâtiments. La seule chose qu'ils n'avaient pas planté prenait toutes mon attention.

C'était les préférés de Maria. Elle les aimaient tant qu'à son septième anniversaire mon père en avait commandé des centaines. Il y en avait partout, c'était tellement démesuré. Pourtant je me souviens de son regard éclatant quand elle avait découvert les murs et le sol jonchés de leur blanc. C'était magnifique.

A côté de ce cadeau, tous les autres lui avait paru fade. 

Mon père savait toujours faire plaisir. Il en avait l'art et la manière.

Je soupire lourdement, qu'est-ce qu'ils me manquent. 

"Alexia." me demande une voix suivit de plusieurs bruit de pas. 

Le groupe en avait finis avec Gregory, Maggie était resté avec lui pour le convaincre de se bouger face à la menace qu'ils allaient affrontés.

Rick s'avance et me dis "Prépare toi, demain on va donner une bonne leçon aux Sauveurs."

Ce nom m'est familier. Ils ne savent pas à quoi s'attendre, et moi non plus d'ailleurs.

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