Moi, Elle, Eux, Nous.

Camille

[Attention, ce chapitre contient le TW : Sexe. Si vous êtes sensible à ça, référez-vous directement au chapitre "Moi, Elle, Eux, Nous, jusqu'à l'aube d'un nouveau monde", douce lecture <3]

 En étant installé comme ça, à califourchon sur lui, je pouvais sentir son érection sur mon entre-cuisse et je ne pouvais empêcher mes hanches de rouler contre lui. Ses mains traçaient des courbes du renflement de mes seins au creux de mes reins. C'était d'un délice inavouable et il aurait pu me faire jouir rien qu'en me laissant continuer mais il me fit rapidement basculer pour que je me retrouve en dessous de lui, à sa merci. Il faisait glisser ses mains le long de mes hanches comme si elles étaient douces comme du coton. Je sentais ses dents mordiller la peau qui menait à mes cuisses puis harceler chaque parcelle pour continuer sur la partie intérieure, tout près de mon intimité. Je ne pouvais m'empêcher de me tortiller sous ses caresses délicieuses et un élan de spontanéité prit possession de mes mains qui tirèrent légèrement sur la racine de ses cheveux. Le gémissement que j'entendis fit bondir mon estomac, il ne cessera jamais de me faire tourner la tête. J'étais bête de ne mettre rendu compte de rien, de notre attirance l'un pour l'autre et surtout du fait qu'il y avait une grande tension sexuelle entre nous. Je ne peux m'empêcher de soupirer son nom quand son souffle chaud s'abat contre moi.

- Camille.

 J'ai l'impression que je vais m'évanouir, mon nom n'a jamais été prononcé d'une façon aussi sensuelle. Je ne relève que mon regard, ses yeux verts m'hypnotisent, ma tête ne semble pas vouloir s'arrêter de tourner.

- Ça va ‬ ? Je veux que tu m'arrêtes si tu en as besoin.

- Promis Ethan, mais je te jure que si tu ne mets pas la seconde, je vais t'étriper sur place.

 Il ne lui fallut pas une minute de plus pour remettre sa tête entre mes cuisses et je pouvais sentir son sourire en coin contre ma peau. Grands Dieux, je ne sais pas où il a appris tout ça mais il est divinement doué. Sa langue fait des cercles sur ma peau nu et il descend tout doucement mon sous-vêtement, de quoi me faire languir de plaisir. Son souffle chaud chatouille mon intimité et je sens sa bouche s'approcher dangereusement. Ses mains viennent sur mes hanches pour les tenir en place, je ne peux plus bouger, il ne me laissera pas faire. Son nom s'échappe de mes lèvres à plusieurs reprises quand il a introduit ses doigts et je sens que je suis au bord de l'orgasme au moment où il se retire pour revenir sur mes cuisses et au fur et à mesure, à ma bouche. Je ne peux m'empêcher d'avoir une moue boudeuse qui le fait rire.

- Je n'ai pas prévu de t'abandonner comme ça, princesse.

 Ce surnom je l'ai en horreur, et il le sait, c'est pour ça qu'il l'utilise dans un moment pareil en sachant très bien que je ne pourrais pas répliquer. C'est surtout super sexy de l'entendre de sa voix rauque d'excitation.

- Qu'avez-vous fait de mon meilleur ami ‬ ?

 Il fit mine de ne pas comprendre et descendit d'un seul geste ce qu'il portait sur lui mais la pénombre m'empêche de voir une seule parcelle de sa peau qui se trouve être la plus douce que je n'ai jamais touché. Je ne peux qu'apercevoir la constellation qu'il a derrière le coude, lui et son amour des étoiles.
 J'entends un bruit de plastique, le préservatif qui se déroule sur lui.

- Toujours partante ‬ ?

- Redis-le-moi et je te fais bouffer tes couilles.

 Il n'a pu s'empêcher de rire et je le sens se remettre près de moi, sans vêtements je sens encore plus son érection et je crois que je vais défaillir. Il s'avança prudemment et entra en moi avec une douceur infinie. Je ne peux empêcher le soupire et le gémissement qui a franchi mes lèvres à cet instant même. Par les Dieux que c'est bon. Il bougeait doucement, lentement, langoureusement et je le suivais, nous étions une combinaison parfaite. Les sons qui sortaient de sa bouche me donnaient des papillons dans le ventre, l'entendre gémir mon nom était la chose la plus séduisante qu'il m'a été donné d'entendre. Il faisait l'amour comme un Dieu.

- Ose me dire que tu n'as jamais touché une fille McClark.

 Le souffle d'un rire m'effleura la peau, non, il n'avait jamais fait l'amour à qui que ce soit et je le savais parce que je le connaissais. Mais si ce n'était pas le cas, je l'aurais juré.

- Sait-on jamais ‬ ?

- Jure ‬ ?

 Au moment où j'ai fais mine de me redresser, il me plaqua davantage sur le matelas avec une force que je ne lui connaissais pas, les papillons dans mon ventre ont refait surface. Sa domination m'a excité plus que je ne l'avouerai jamais. Je me suis lové contre lui, j'avais besoin de sa tendresse et de ses mots doux qui m'avaient toujours sauvé, et si c'était lui contre le reste du monde ‬ ?